Grotesque
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : pjs (50)(...) Ceux-ci sont incapables d'expliquer le nouveau crime, car tout accuse Mostow : leur modèle psychologique, dû au meilleur profiler du FBI a permis de l'arrêter, alors que l'arme du crime a été retrouvée chez lui avec ses empreintes, et qu'une foultitude de preuves microscopiques relevées chez lui et sur les victimes attestent de sa culpabilité... Les enquêteurs du FBI sont dépassés, et ils demandent de l'aide à leur hiérarchie, histoire d'avoir un réservoir de nouvelles idées et théories... >>> Lespjsappartiennent à AEGIS : AEGIS trouve cette affaire suspecte, et dépêche sur place une cellule basée sur la côte Est. (...)
Celle-ci doit se faire passer pour les agents du FBI chargés d'assister l'ancienne équipe, et doit déterminer si ces crimes ne sont pas liés à des pratiques occultes ou paranormales, ce que pousse à penser les déclarations imprécises de Mostow... >>> Lespjsn'appartiennent pas à AEGIS : il suffit que l'un despjsappartienne à la police de New York, soit médecin légiste, profiler ou encore agent d'une quelconque agence fédérale pour être affecté sur cette affaire à la demande expresse de leur hiérarchie. Celle-ci explique auxpjsque l'équipe du FBI chargée d'enquêter sur les crimes de Mostow, après 3 ans d'enquête, est passablement « usée » et qu'elle demande de l'aide, notamment des enquêteurs capables de trouver de nouvelles idées et théories. Introduction : L'équipe du FBI chargée d'enquêter durant les trois dernières années sur Jonathan Mostow est dirigée par une sommité, l'agent spécial Bill Paterson, un profiler exceptionnel qui a éveillé de nombreuses vocations lors des séminaires qu'il a animé à Quantico (centre d'entraînement fédéral inter-armes : FBI, DEA, Police, etc. (...)
Les corps n'étaient jamais déplacés, et on a également jamais rien retrouvé sur ceux-ci, hormis quelques fibres ou fragments de peau, cheveux, poils appartenant à Mostow (ce qui a été prouvé par des analyses comparatives réalisées après son arrestation, fournissant des preuves irréfutables de sa culpabilité). Ces rapports sont consultables par lespjsavant leur départ pour New York. A noter que, pour le moment, ils doivent se lancer dans l'enquête sans avoir la possibilité de rencontrer l'équipe de Bill Paterson, injoignable pour le moment... Le premier travail despjssera d'interroger Mostow. >>> Interroger Mostow : Jonathan Mostow est un homme on ne peut plus inquiétant. (...)
A leur entrée, Mostow est assis par terre, en train de dessiner quelque chose sur le sol. Il s'arrête dès que lespjsentrent et tente de dissimuler son oeuvre... Un étrange dessin évoquant indubitablement un visage grotesque, qui évoque en partie une gargouille... Jonathan se montre assez rapidement incohérent. (...)
Il a vu les crimes, peut les décrire, mais affirme qu'il n'a rien fait. « Ce n'est pas moi » sont quasiment ses seuls mots. Lespjspourront débloquer son dialogue en lui demandant ce qui est responsable de cette folie meurtrière. (...)
Il débitera cette information d'une voix blanche, tendu par la peur, la peur pure, absolue. Il susurrera à l'oreille despjs, comme si « il » pouvait l'entendre, qu' « il » est partout, et que lespjsle connaissent déjà, qu'ils savent de qui il s'agit... Ensuite, plus rien, il craque nerveusement et s'enferme dans le mutisme. Bref, pas de quoi fouetter un chat, cette scène est simplement là pour planter le décor et l'ambiance, et peut-être pour pousser lespjsà mal interpréter les info° de Mostow. La phrase « vous le connaissez déjà » va peut-être les pousser à ressortir de vieux dossiers sur lesquels ils travaillaient. (...)
Si c'est la bonne occasion pour ressortir un vilain récurant, n'oubliez pas que Mostow fait vraiment référence au mal, lorsqu'il prétend que lespjsle connaisse, c'est uniquement parce que Mostow sent que lespjsont déjà bossé sur des affaires sordides. L'enquête : L'enquête devrait être menée avec un rythme assez soutenu. L'essentiel de ce scénar repose sur l'ambiance, pas sur l'enquête elle-même. Bref, lespjsdevraient rapidement pouvoir aller fouiller l'appart. De Mostow ou se rendre sur les lieux des divers crimes. (...)
La team de Bill Paterson a bossée avec professionnalisme, et aucun défaut ne peut être relevé. D'ailleurs, il sera bientôt temps de faire rencontrer ce personnage essentiel auxpjs. Aucun ordre particulier pour ces différentes scènes. >>> Les lieux du crime : RAS à ce niveau. Ce sont des lieux isolés et souvent sordides (ruelles, parcs, hangars, etc. (...)
De Paterson est composé d'un simple lit sordide, d'une kitchenette immonde, et d'une mezzanine qui sert de zone de stockage de produits chimiques. Le tout n'est qu'un immense atelier, ou lespjspeuvent voir des centaines de croquis, dessins, peintures, toujours au fusain, de visages grimaçants et réellement inquiétants. (...)
Un cutter ensanglanté gît sur le sol, non loin d'un dessin fraîchement réalisé. Le sang correspond à celui de la victime (résultat de l'analyse que lespjsferont sans doute faire par la suite), alors que les empreintes relevées sur le cutter sont celles de Mostow ! (...)
Impossible, puisqu'il se trouvait déjà en cellule lors du dernier meurtre. Le mystère s'épaissit. >>> Les deux rencontres : lors de leur fouille du squat de Mostow, lespjsvont faire trois rencontres bien distinctes ou simultanées, c'est selon la tension ou non qui est recherchée. Rencontre 1 : au maxi. De la tension, un bruit de pot métallique qui chute va faire bondir lespjs. Le silence oppressant va être rompu par un déplacement soudain sur la mezzanine. Pas de panique, il s'agit d'un chat qui disparaît rapidement sous un gros établi du squat, lui-même paniqué par la présence despjs. Etrange : il n'y a qu'une entrée/sortie dans le squat, mais le chat disparaît mystérieusement. N'attirez pas trop l'attention despjssur ce point, c'est passablement important pour la suite (le chat s'est carapaté sous une cloison mobile du mur, les centaines de dessins de Mostow dissimulant une porte qui mène dans un gigantesque atelier de l'arrière salle). Rencontre 2 : alors qu'ils fouillent les lieux, et après s'être rendus compte que le meurtrier (celui qui est libre) était passé par ici, un bruit peut être perçu dans le couloir. (...)
Difficile de dire si c'est un être humain, puisque la forme qui s'enfuit ressemble... à une gargouille, mais vivante ! Hallucination provoquée par l'art étrange de Mostow ? Réalité ? Laissez lespjsse poser de multiples questions par la suite. Toujours est-il qu'une sévère course poursuite s'engage dans les couloirs et escaliers de l'entrepôt, le tout dans une obscurité quasi totale. Seuls les faisceaux des torches despjsilluminent le mystérieux individu. Celui-ci est rapide, silencieux, et surtout, décidé. Il disparaît rapidement, connaissant tous les passages du secteur, mais pas avant d'avoir tenté de tuer un ou deuxpjs. Pour ce faire, il se planque dans les zones d'ombres et leur tombe dessus subitement, les désarmant d'un geste tout en écartant leurs torches. (...)
Paterson a tout du vieux chien qui en connaît un bon bout sur le crime et la folie, le profilage et tutti quanti. Il se montre dur, et n'hésite pas à rabrouer lespjsqu'il connaît pour leur carrière particulièrement « insignifiante ». Bref, c'est un homme qui semble aigri, et surtout particulièrement blessé de devoir faire appel à des avis extérieurs, ce qui met en évidence ses limites. Il ne le dit pas, évidemment, mais cela peut être ressenti assez facilement. Pour lespjs, Paterson était un génie (voir son approche du crime et du profilage en intro), mais c'était surtout un salaud sans coeur qui n'hésitait pas à brimer, critiquer, casser le moral des jeunes recrues qu'il formait. (...)
Bref, rien de sympa chez ce type, mais une classe indubitable sur le plan personnel, et un type charismatique. Bill Paterson, la tête de l'emploi... Paterson se montre peu coopératif, et rabroue surtout lespjspour s'être rendus chez Mostow sans l'avoir attendu, lui et son équipe. Evidemment, il occulte le fait qu'il n'a pas répondu à leurs appels (s'ils ont cherché à le contacter auparavant). (...)
Choisit personnellement par Paterson dans la dernière promotion de Quantico, Hogart est un type vraiment sympa, pas du tout un benêt prétentieux ou arrogant. Il s'entend bien avec lespjs, et surtout, leur révèle que quoi que dise Paterson, le vieux loup apprécie ce qu'on réalisé lespjsdans leurs carrières (pour ses anciens élèves uniquement, bien sûr). En fait, Hogart leur révèle que c'est Paterson lui-même qui a décidé de faire appel à eux, car il leur fait confiance, et se trouve confronté à quelque chose d'inexplicable. (...)
Hogart donne donc un côté un peu plus humain à Paterson, qui doit absolument rester un modèle dans la tête despjs, même si il devrait se racheter une conduite sociale. Intermède : Laissez lespjssouffler pendant la nuit. Ils doivent poser leurs valises, faire leurs rapports, échafauder des hypothèses. (...)
Il s'est traînée sur plusieurs dizaines de mètres sur un gros boulevard, avant d'être ramassée par un quidam qui l'a abandonné à l'hôpital. Ce dernier, paniqué, s'est tiré sans laisser d'adresse. C'est Steven Hogart qui prévient lespjs. Il est à l'hôpital, et prévient également Paterson. C'est Hogart qui accueille lespjsdans la chambre des urgences. Le jeune homme est incapable de parler, puisque le tueur lui a entaillé le visage d'une manière atroce. (...)
Hogart est inquiet, le tueur semble précipiter ses crimes plus rapidement qu'auparavant, alors que tout désigne Mostow, enfermé en prison. Difficile affaire. De plus, c'est la première victime à en réchapper. Inquiétant. Alors que lespjséchafaudent une théorie ou tentent de communiquer avec la victime, la tension monte. S'ils montrent à la victime l'un des dessins de Mostow, la victime réagira, mais pas violemment. (...)
, tandis que ses yeux s'ouvrent en grand, emplis de terreur L'infirmière renvoie tout le monde dans le couloir, alors que le patient fait une attaque. Dans les couloirs, lespjscroisent Paterson, qui vient d'arriver. Bref échange entre lespjset Paterson. Il est mécontent de la tournure des évènements, et songe à demander des renforts plus que conséquents devant le manque de progrès despjs. Alors que la situation s'envenime entre lespjset Paterson, l'infirmière sort et annonce la mort du seul témoin à avoir survécu. Paterson s'en retourne alors, suivit par un Steven Hogart dépité, qui fait un geste d'impuissance envers lespjs. Alors que le couple d'agents du FBI est parti, l'infirmière entre en conférence avec un médecin. Le patient semble être mort suite à un choc psychologique. Le médecin interroge lespjs, semblant insinuer qu'ils ont dit ou montré quelque chose à la victime qui aurait provoqué l'attaque. (...)
Etrange... LA VERITE : En fait, le patient est mort en aillant reconnu Paterson qui arrivait dans le couloir, puisque c'est ce dernier son meurtrier. Lespjsauront peut être cette intuition, qui sera confirmée s'ils comparent les empreintes du cutter retrouvé chez Mostow avec celles de Bill Paterson (ces dernières sont dispo sur la base de donnée fédérale du FBI). (...)
Mais c'est l'explication la plus sensée, celle qui peut être admise par tous. Pourtant, cela n'explique pas le comportement de Mostow ou la vision que lespjsont eu de l'agresseur. Au final, laissez-les choisir leur version. Le mal, tel une maladie, se propage entre les hommes. (...)
De surcroît, l'agent Steven Hogart est probablement en danger. Aucun moyen de joindre l'un ou l'autre sur, personne ne sait ou ils sont. Effectivement, lespjspourront foncer chez Mostow, pour trouver un appart. dans le même état que lorsqu'ils l'ont abandonnés. Rien n'a changé, si ce n'est que certains bidons de produit de la mezzanine ont disparus. Si lespjssont bloqués à ce stade, donnez leur un coup de pouce. Le chat de la dernière fois, qui s'était carapaté sous l'établi, réapparaît comme par magie. Lespjspeuvent se rendre compte qu'il y a un interstice sous la cloison derrière l'établi. Un peu d'huile de coude, puis il suffit d'arracher les dessins de Mostow pour découvrir une cloison mobile. (...)
Paterson, qui travaillait sur son oeuvre, se trouve planqué dans l'obscurité. Comme possédé (ce qu'il est en fait, mais par le mal !), il bondit sur lespjsavec un cutter énorme pour régler leur compte auxpjs. Il semble pris de folie, mais pleure en même temps, comme si le Paterson humain cherchait à se délivrer de cette possession. Au final, lespjsdevraient avoir du mal à arrêter Paterson, qui lutte jusqu'à la mort. Avant de rendre son dernier souffle, il parle auxpjsqu'il connaît, leur révélant son soulagement d'être enfin « délivré du mal ». Il ajoute qu'il voulait qu'on l'arrête, ce qui explique qu'il ait réussit à suffisamment se contenir pour ne pas achever tout de suite la dernière victime. (...)
Ce constat confirme l'idée de Mostow et de Paterson, à savoir qu'il ne s'agit pas de l'acte de déments, mais bien d'une affaire de possession... Au final, les meurtres s'arrêtent, mais l'un despjs, s'il est particulièrement perturbé, violent, criminel ou réceptif, peut héberger quelque chose d'étrange. (...)Ce scénario est prévu pour un groupe de 3 à 5 joueurs, et peut durer environ 5 heures. Background : New York, la cité de toutes les folies. Au cœur de la ville, sur les murs échevelés des plus hautes tours, s'accrochent des centaines de figures grimaçantes et silencieuses, véritables sphinx ayant la sagesse des pierres. A leur pied, les passants anonymes, innocents, vivent, rient et... meurent. Le serial killer Jonathan Mostow a été appréhendé il y a une semaine par une équipe du FBI, après ...