Armement Renaissance
sur Soldats de Dieu
Contient : arme (74)(...) Il ne peut quitter des yeux le charbon ou le fer rouge qu'il doit glisser dans la lumière pour allumer la poudre, le tir est donc au jugé. Il n'est pas rare que l'armeéclate sous la poussée ou que ses projectiles s'éparpillent autour du tireur, blessant éventuellement ses compagnons. Le temps de chargement, le manque de fiabilité et la courte portée de l'armene la rendent pas populaire au sein des corps d'armée. Bouche à feu suédoise du XIVème siècle : L'arquebuse et le mousquet : Malgré le scepticisme de certains généraux et la condamnation des armes à feu par l'église ou certains chevaliers, l'esprit imaginatif des hommes était déjà particulièrement excité par les armes. Certains armuriers persévérèrent, la technique se développa et les performances s'améliorèrent. L'armeà feu portative oublie sa rusticité et séduit pour l'usage militaire et même la pratique de la chasse. (...)
Le mot arquebuse vient de l'allemand hachenbusche. Elle fait entre 80 centimètres et 1 mètre et pèse 10 livres (environ 7 kg). La portée de l'armeest théoriquement de 100 mètres mais au-delà de 25 ou 30 mètres la balle a perdu l'essentiel de sa vélocité et n'est guère plus dangereuse qu'un petit caillou. (...)
La cadence de tir reste le point noir avec deux ou trois tirs à la minute. De plus, après 4 arquebusades (tirs d'arquebuse), le canon de l'armes'échauffe au point de devenir dangereux. Un modèle plus imposant se développe un peu plus tard : le mousquet. (...)
Plus lourd (un peu plus de 10 kg) mais aussi plus long (environ 1 mètre 60), le mousquet nécessite un pied pour être utilisé. Si l'armene pèse guère plus que certains fusils lourds actuels, il faut penser que la visée mais surtout le chargement solliciteraient beaucoup trop les bras du mousquetaire sans un support pour un tir précis. (...)
Le rouet est une roue à ressort qui, lorsque relâchée par un mécanisme de détente, fait pivoter une pièce d'acier solidifié contre une pierre, projetant un jet d'étincelles dans le bassinet et, ainsi, déchargeant l'arme. Le système à rouet est plus fiable mais onéreux et fragile. Un éclat de pierre peut bloquer le ressort et rend l'armeinutilisable. Il n'équipa donc jamais les grands corps d'armée mais seulement quelques divisions d'élite. (...)
Plusieurs systèmes de platine différents coexistèrent durant de longues périodes. Le type de platine utilisé dépendait du type d'arme, de la richesse de son acheteur ou de traditions régionales. Même si un nouveau système de platine plus performant était introduit dans un pays ou un corps d'armée, il fallait parfois de nombreuses années pour procéder à une substitution complète. (...)
Mise à feu direct : Si le tireur utilise un brandon ou une mèche sans platine pour allumer la poudre, il doit garder les yeux sur la lumière du canon et par conséquent ne peut bénéficier des bonus de visée. De plus, par rapport à unearmegénérique, le modificateur de précision sera diminué de 1 point si le système de tir par platine est remplacé par un système de mise à feu direct. (...)
Platine à chenapan : La platine à chenapan, simple et efficace, ne connaît aucune limitation importante. Equipement nécessaire au tireur : Outre sonarmeet éventuellement sa fourquine, le tireur doit être muni d'un équipement spécifique. Il porte impérativement une poire de poudre noire ainsi qu'un sac de balles de plomb. (...)
Il peut également porter une ceinture en bandoulière sur laquelle sont accrochées de petites enveloppes prédosées de poudre. Etant donné la cadence de tir très modeste de ces armes à feu, le tireur possède toujours unearmede corps à corps pour se défendre. A titre de comparaison, dans l'Espagne de la Renaissance une pique valait 7 réals, une arquebuse 26 et un mousquet 46. Arquebuse : Puissance Précision Portée Coups Action Talent +0 -1 6 1 Coup par coupArmed'épaule. Escopette : Puissance Précision Portée Coups Action Talent +2/+0 -1 2 1 Coup par coupArmed'épaule On désigne généralement sous le nom d'escopette toutearmesimple dont le canon est évasée. On considérera ici que l'escopette est un tromblon que l'on épaule. Chargée avec une douzaine de petites balles ou une poignée de gros grains de plomb, l'armeest utilisée dès le milieu du XVIème siècle, principalement par les cochers, les gardiens de prison ou les marins ayant besoin d'unearmeà feu puissante capable d'arrêter plusieurs ennemis et se souciant peu de la portée. Une escopette permet un tir sur une seule cible avec un modificateur aux dégâts de +2 ou bien sur 3 cibles proches les unes des autres avec une puissance de +0. Haquebute : Pas d'illustration pour l'instant Puissance Précision Portée Coups Action Talent +2 25 1 Coup par coupArmelourde. Mousquet : Puissance Précision Portée Coups Action Talent +1 -1 15 1 Coup par coupArmed'épaule. Mousquet à 7 canons : Canon Puissance Précision Portée Coups Action Talent A platine +1 -1 15 1 Coup par coupArmed'épaule Manuels +1 -2 15 1 Coup par coupArmed'épaule Crosse +0 -2 5 1 Coup par coupArmed'épaule. Cette curiosité est unearmeunique italienne réalisée au début du XVIème siècle. Elle dispose de 3 canons de fusil et de 4 d'un calibre comparable à celui d'un pistolet intégrés dans sa crosse. Un seul canon du fusil dispose d'une platine ; la mise à feu des 6 autres canons doit être effectué manuellement (par une mêche ou un brandon). Un bref historique de l'artillerie du Moyen-Age à la Renaissance : L'apparition des bouches à feu : Malgré les idées reçues sur la provenance orientale de la poudre noire, son origine reste incertaine. (...)
La première apparition avérée de pièces d'artillerie remonte à la bataille de Crécy en 1346 où Philippe VI est vaincu par Edouard III. Les Français sont défaits malgré l'utilisation de cette nouvellearme. La qualité aléatoire de la poudre empêche un tir précis et la technique balbutiante de l'artillerie interdit plus d'un tir à l'heure, le fût du canon devant se refroidir et être nettoyé. (...)
Au milieu du XVIème siècles les calibres officiels des bouches à feu sont : - le canon portant un boulet de 33 livres 4 onces ; - la grande couleuvrine portant un boulet de 15 livres 4 onces ; - la couleuvrine bastarde portant un boulet de 7 livres 4 onces ; - la couleuvrine moyenne portant un boulet de 2 livres ; - le faucon portant un boulet de 1 livres 2 onces ; - le fauconneau portant un boulet de 14 onces. Bombarde : Puissance Précision Portée Coups Action Talent +5 -1 50 1 Coup par coupArmelourde. Couleuvrine (XIVème) : Puissance Précision Portée Coups Action Talent +3 -1 30 1 Coup par coupArmelourde. Armes blanches : Attrape-coquins à ressorts : Puissance Précision Action Talent +0ArmeperforanteArmede contact lourde Cette étrange fourche de combat permet d'immobiliser une personne en faisant glisser l'anneau de retention central autour du cou. Les deux piques qui prolongent l'anneau comportent une pointe retournée vers le centre interdisant au captif de se libérer et provoquent des blessures si le prisonnier s'agite. L'anneau lui-même peut être garni de pointes. L'utilisateur de l'attrape-coquin peut s'en servir comme d'unearmed'hast sur un jet Moyen ou peut tenter avec un jet Très difficile de saisir le cou, le bras ou la jambe d'un adversaire. (...)
Que l'action soit un succès ou un échec, aucun dégât n'est infligé ; sur une réussite, l'ennemi ne peut plus se servir de son membre emprisonné ou tourner la tête. La longueur de l'armelui interdit également de se rapprocher de son porteur. La victime ne peut se libérer que sur une réussite Très difficile en Agilité. (...)
A chaque tentative, couronnée de succès ou non, la moitié du résultat des unités est infligée en dégâts. Se libérer par la force ou résister aux mouvements de l'utilisateur de l'armeest également possible (en faisant lacher la hampe par l'attaquant ou en la brisant). Le jet est alors un jet d'opposition en Force, Difficile pour le captif Facile pour l'utilisateur. (...)
A chaque tentative, le captif encaisse un nombre de points de dégats égaux à la moitié du résultat des unités de son jet augmenté de son bonus aux dégâts. Bec de corbin : Puissance Précision Action Talent +1Armeperforante ou contondanteArmede contact Le bec de corbin est unearmelégère dont on pouvait se servir à cheval. Son atout principal était de pouvoir percer les armures rigides avec sa pointe mais on pouvait aussi utiliser la masse du marteau commearmecontondante. Cinquedea : Puissance Précision Action Talent +1 / +0 - / -1ArmeperforanteArmede contact La cinquedea est unearmed'origine italienne dont le nom provient de la largeur de « cinq doigts » de la lame à sa base. Très bien équilibrée, la lame est une redoutablearmed'estoc. La cinquedea était portée en général horizontalement dans le dos, aussi bien par les nobles, alors richement décorée et ouvragée, que par les spadassins et les assassins pour son efficacité et sa facilité à cacher.Armeoffensive par excellence, elle accorde un bonus de +1 en Puissance à l'attaque mais un modificateur de -1 en Précision et +0 en Puissance pour une parade. Dague brise-lame : Puissance Précision Action Talent -1 / +0*ArmetranchanteArmede contact La dague briselame est unearmede parade à lame épaisse à un seul tranchant. Les profondes fentes découpées dans la lame permettent de bloquer et de rompre la lame adverse si elle est assez fine pour se glisser dans les fentes Le défenseur pare normalement. Sur une parade réussie, le coup est bloqué, si le jet est également une réussite Difficile, la lame de l'adversaire est coincée. Dans ce cas, celui-ci peut tenter à chaque tour de libérer sonarmeen réussissant un jet Difficile en Précision. Le défenseur quant à lui peut faire un jet en opposition en Agilité. En cas de réussite, la lame adverse est brisée. La dague briselame n'occasionne normalement que des blessures superficielles, son modificateur aux dégâts en attaque est donc de -1. (...)
Pour une parade en revanche, ce modificateur est de +0. Flamberge : Puissance Précision Action Talent +3 0ArmetranchanteArmede contact lourde La flamberge est la redoutable épée à deux mains des lansquenets. Plus longue mais aussi plus légère et mieux équilibrée que son homologue médiévale, sa lame dentelée occasionne de terribles blessures. Guisarme : Puissance Précision Action Talent +2 - 1ArmeperforanteArmede contact lourde Comme beaucoup d'armes de la piétaille, la guisarme est la descendante d'un outil agricole. Elle est en particulier utilisée pour démonter un cavalier. (...)
Un jet d'Equitation réussi permet au cavalier de se servir de la Force de sa monture et non de la sienne pour le jet d'opposition. Main gauche à lame sautante : Puissance Précision Action Talent +0ArmeperforanteArmede contact La lame centrale de cette dague est flanquée de deux lames latérales tranchantes. Après libération d'un verrou de sûreté placé généralement sur la poignée, les lames latérales s'ouvrent sous la pression des ressorts. les parades sont alors plus aisées pour le bretteur et la précision de l'armeest augmentée, uniquement en parade, d'un point. Contrairement à la légende, l'ouverture des lames après une blessure n'occasionne pas de dégâts, les ressorts étant beaucoup trop faibles pour une telle utilisation. (...)
Outre son effet psychologique sur l'adversaire, ce dispositif permet de garder au fourreau une dague beaucoup moins encombrante que si elle était en permanence déployée. Miséricorde : Puissance Précision Action Talent +0ArmeperforanteArmede contact La miséricorde est la dague courte et solide avec laquelle on obligeait un ennemi à terre à demander grâce. Pertuisane : Puissance Précision Action Talent +2 - 1ArmeperforanteArmede contact La pertuisane est unearmed'hast d'un peu plus de deux mètres portant un fer de glaive. Le mot pertuisane vient de l''italien pertuquarer, percer. Les armes combinées : Les expérimentations de la Renaissance : Si leur potentiel destructeur a été rapidement exploité, les armes à feu conservent à la Renaissance un inconvénient majeur : leur vitesse de chargement. Dans les corps d'armée comme chez les aventuriers, l'armeà feu n'est jamais le seul recours du combattant qui garde toujours unearmeblanche. Plusieurs pistes sont exploitées par les inventeurs de l'époque. Parallèlement au développement des armes à canons multiples et à l'apparition des premiers barillets, certains se lancent dans le développement des armes combinées. Il s'agit la plupart du temps d'unearmede corps à corps à laquelle est adjointe un système de tir. L'euphorie de l'époque amène parfois des résultats surprenants voire cocasses d'armes peu pratiques et mal équilibrées. (...)
L'armurier doit déterminer s'il veut dessiner son invention afin qu'elle suive les contraintes des deux armes qu'elle combine ou qu'elle soit essentiellement unearmeprécise à laquelle on adjoint les caractéristiques d'unearmesecondaire. Dans le premier cas, l'armeaura un malus d'une colonne en précision pour son usage en tant qu'armeà feu et également pour son utilisation en tant qu'armeblanche. Dans le second cas, deux colonnes de malus seront appliquées pour l'armesecondaire et aucune pour l'armeprimaire. L'armurier doit réussir un jet Difficile pour réaliser sonarme. S'il décide d'élever la difficulté à Trés difficile, il pourra retrancher une colonne de malus. En cas d'échec le prototype est détruit. Exemple : Hachette-pistolet :ArmePuissance Précision Action Talent Hachette +1 -1ArmetranchanteArmede contact Canon Puissance Précision Portée Coups Action Talent Pistolet +0 -3 5 1 Coup par coupArmede poing Cettearmea clairement été dessinée pour être avant tout une hachette, ses modificateurs sont donc inchangées pour son utilisation en tant qu'armeblanche. On note l'absence de crosse et de cran de mire ou de guidon, ce qui rend la visée paticulièrement malaisée, le malus des pistolets de l'époque de -1 est donc augmenté de 2 colonnes. Si l'armeavait été réalisée par un maître-armurier, on aurait pu avoir un malus final pour le tir de seulement 2 colonnes. Armures : Brigandine : Protection Ajustement Type 5 -2 Armure souple Dès son apparition, la brigandine a rapidement remplacé la cotte de maille, du moins dans les armées ou pour les mercenaires pouvant se payer cette armure onéreuse. Une première épaisseur de cuir protège le porteur du choc des coups, vient ensuite un ensemble de plaques de métal se chevauchant rivetées entre l'épaisseur inférieure et l'épaisseur externe de cuir. La brigandine était une armure élaborée mais aussi esthétique. Par exemple, cet élégant ensemble de velours est en fait une armure.En collaboration avec le Jardin de Liane. Cette page est uniquement consacrée à l'armement très particulier de la Renaissance, alors que les armes à feu côtoient les armures de plates. Pour un équipement plus générique et aux noms moins exotiques mais correspondant à l'époque (épées, fléaux et autres), vous pouvez vous réferer aux pages génériques de l'armurerie. Armes à feu & artillerie : Un bref historique des armes à feu du Moyen-Âge à la Renaissance : Les premiers essais d'armes ...