Le vieil homme qui dévorait les dieux
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Contient : ville (47)(...) De l'autre, un riche seigneur caravanier, Mehdi Ibn Yucef Abd-al-Salif, veut lui aussi reconquérir lavillesainte pour le compte des Saabi. Cela fait un moment que Nahr entrevoit dans ces différentes demandes le moyen de gagner beaucoup d'argent. (...)
Nahr s'est donc engagé dans un projet aussi dément que génial : profiter des velléités escartes et saabi pour retourner les peuples déjà présents à Sagrada les uns contre les autres, laisser lavillese mettre à sac elle-même, puis marcher sur ses cendres avec une armée de barbares galvanisés par l'odeur du sang et de la victoire. (...)
Si la lampe n'est pas brisée, l'afreet est emprisonné à jamais. La part du traître : De retour dans lavillesainte, Nahr rencontra Robert de Parantrie pour lui dire qu'il allait s'occuper de Bastavda. Il lui demanda pour cela de lui conseiller quelques mercenaires escartes n'ayant pas froid aux yeux (prétextant qu'il lui fallait des Escartes pour passer inaperçu au sein de l'ancien palais). (...)
Dévastée comme si elle avait été piétinée par des dieux en colère aidés par un tremblement de terre venu des enfers, lavillen'était plus qu'un amas de pierre brisée et de lambeaux de chair. Des cadavres déchiquetés, démembrés, dépecés gisaient en tout lieu. (...)
Les bâtiments étaient éventrés, et les coupoles jetées à même le sol. Après des heures d'errance dans lavillede ruines encore fumantes, il tomba sur un mendiant qui lui sembla extrêmement âgé. Sur le point de mourir, le dernier survivant lui révéla le secret de cette cité : tous les mille ans, les dieux font reconstruire cettevillepar des esclaves acheminés depuis toute la Création. Dans cettevillechaque bâtiment est un temple en hommage à Tiamat, Apsou et aux seigneurs des Premiers djinns, les rois afreeti qui furent enfantés par Tiamat. Une fois lavillereconstruite, les dieux la détruisent rituellement, avec tous ses habitants, célébrant ainsi leur victoire sur Tiamat et Apsou. Le rituel de construction de lavilleprend à chaque fois plus de trente longues années mais la destruction ne dure qu'une nuit. En mémoire de leurs « mères » les dieux relâchent alors sur le monde des humains une centaine de terribles afreeti, monstres graciés de leurs crimes pour cette occasion. Parmi les bâtisseurs de laville, les dieux nomment un roi. Ils font de lui le seigneur de la cité et le maître des afreeti pour mille ans. (...)
En cette fin de cinquante-cinquième siècle, cependant, pour la première fois, les dieux ne vinrent pas détruire lavilleet gracier les afreeti. Des afreeti étaient venus par dizaines dans l'espoir d'obtenir de ne plus être chassés par Mardûk et ses adorateurs, en vain. Alors, pris de colère, les monstres détruisirent eux-mêmes lavilleet tuèrent tous ses habitants, son roi y compris. C'est ce vieil homme qui, mourant, légua son pouvoir de Dévoreur de dieu à Bhron. (...)
Revenus de leur dernière aventure, les Héritiers prennent du bon temps à leur guise. Ils passent la journée et la soirée à écumer les tavernes et les bordels de laville, ou vont prier leurs dieux pour les remercier de la fin heureuse de leur dernière mission. Le lendemain aux aurores, l'un des Héritiers est réveillé par un tambourinage sur la porte de sa chambre. (...)
La guerre n'aurait en effet probablement jamais pris fin sans cet accord entre les Escartes et la reine. Lavilleest aujourd'hui aux mains des Escartes, mais il suffirait d'un mot de la reine pour que Sagrada s'enflamme à nouveau. (...)
plus loin, Les crises de Sagrada ) Si les Héritiers ne sont pas des hommes d'influence à Sagrada : Les Héritiers sont nouveaux-venus à Sagrada, ou bien n'ont jamais eu pour le moment le moindre contact avec les puissants de laville. Pour eux, l'aventure va se manifester autrement, dans la rue, vers dix heures du matin. Tout commence lors d'une scène de leur vie quotidienne. (...)
Non loin de là, des hurlements monstrueux s'élèvent à mesure que la terre semble trembler. Ce qui cause cet émoi varie selon l'endroit de lavilleoù se trouvent les Héritiers. Dans le vieux quartier shiradi, il s'agit d'un cyclope, haut de vingt pieds, il vient de s'immobiliser au coeur d'une rue marchande et dévore la jambe d'un cheval comme s'il s'agissait d'une cuisse de poulet. (...)
Une troupe sans cesse grossissante de Shiradim approche dangereusement des quartiers généraux escartes. Armés, surtout de pierres mais aussi de véritables armes, les militants remontent toute lavilleen balayant tous les Escartes qu'ils trouvent sur leur passage et en scandant des slogans appelant la reddition de Bastavda. Les Afreeti : En divers endroits de lavillese déroule une action purement surréaliste. On croit toujours les grandes cités modernes à l'abri des phénomènes surnaturels et des monstruosités de la création. Bien sûr, il y a, enville, quelques jeteurs de sorts, des alchimistes, des diseuses de bonne aventure, et puis il y a les remèdes des kahini et kahanim... mais les monstres eux, restent d'habitude loin de la civilisation, au fond des océans, sur des îles désertes ou bien dans les débris de quelque crypte. (...)
Même lorsque les nouvelles de la disparition de Farah et de l'attaque de la reine Hélicandre se seront répandues et que lavillesera à feu et à sang, le quartier, bien que plongé dans l'inquiétude, tentera de rester concentré sur ses activités commerciales. (...)
Personne ne le trouvera, et à moins que les Héritiers eux-mêmes ne le traquent, seuls ou avec Bhron Hersank, il restera en liberté très longtemps. Le minotaure s'installera dans les égouts de lavilleet en fera sa tanière. Tel un chasseur urbain, il traquera ses victimes la nuit, dans les rues mal éclairées, et les entraînera dans les égouts pour se nourrir de leur chair. (...)
Dans le port de commerce, plusieurs personnes diront avoir vu un soldat, probablement un templier, frotter une lampe puis la jeter dans les eaux du port quelques secondes avant l'attaque du monstre. L'homme s'est ensuite enfui à cheval à travers les rues de laville. Dans le vieux quartier agalanthéen, comme sur les terrasses, plusieurs témoins ont vu un cavalier saabi, en tenue de bédouin, passer au galop et lancer ce qui ressemblait, de loin, à une lampe à huile. (...)
Dans l'attente de ces conclusions, ils vont enquêter sur les monstres, sur le père Salazar, Darian d'Ampharde et le bédouin « inconnu ». Al-Rawi, laissez-les chercher un peu, puis annoncez-leur que d'autres monstres ont attaqué laville. Peut-être iront-ils les affronter, peut-être choisiront-ils de se concentrer sur les enquêtes. (...)
En effet, en se renseignant chez des soldats escartes ou en faisant le tour des auberges à mercenaires, on apprendra que les Loups du Nedjah sont installés de façon permanente dans une auberge prophétiquement appelée La Tanière. La Tanière : Située dans les hauteurs de laville, sur les terrasses de l'Ouest, cette auberge est très fortement exposée au soleil. Il y fait donc très chaud. (...)
Pendant que les joueurs rassemblent les différents éléments de l'enquête, une rumeur se répand dans laville, ou dans l'ancien palais, suivant l'endroit où ils se trouvent : Farah Bint Soufrate Al-Jamila (cf. (...)
L'argument d'un éventuel retour des troupes escartes fait peur, évidemment, mais il n'empêchera en rien les Shiradim de mettre lavilleà feu et à sang s'il arrive quelque chose à leur reine. De même, l'attaque des quartiers qui abritent les notables escartes (la vieillevilleagalanthéènne et les terrasses) par des Saabi ne trompera aucune personne qui prendrait le temps d'y réfléchir un peu. Les attentats qui ont lieu à Sagrada ne servent personne, en tout cas aucune des forces impliquées, c'est une conclusion que peuvent avoir les Héritiers à ce stade de l'histoire en réussissant un jet de Sagesse + Peuples&Histoire / 9. (...)
Désormais, Al-Rawi, vous pouvez mettre en scène la suite de l'aventure, vos Héritiers savent que l'ennemi est autre et que lavilles'écroule sur elle-même, pour rien. Vers la vérité : Cette partie du scénario commence lorsque les Héritiers des dragons ont pris connaissance des deux axes principaux de cette intrigue : Quelqu'un s'en prend aux symboles de la communauté shirade. (...)
La disparition de Farah n'est déjà plus un secret, et des échauffourées ont déjà éclaté çà et là dans cette partie de laville. Des groupes shiradim ont agressé, lapidé, voir pendu des Saabi isolés. On a commencé à brûler des maisons, des bateaux, et on compte déjà près de cent morts, des Saabi mais aussi des Shiradim. (...)
Contrairement à l'entourage de la reine Hélicandre, ils n'ont pas tenté de contenir l'information... toute lavilleshirade a su en quelques dizaines de minutes ce qui était arrivé. Un détail attire le regard, jeté là au milieu des draps, comme abandonné pendant la lutte, un luxueux cimeterre. (...)
De construction récente, son architecture occidentale tranche nettement avec les bâtisses jazîrati de laville. Si c'est à l'ancien palais que sont tenues les audiences publiques, les jugements, les pendaisons, etc. (...)
S'il n'a pas Sharen Bar Telleth ni Mashmëon Bar Zaoural sous la main, c'est donc sur les Héritiers qu'il finit de vider son sac. Il est extrêmement stressé, dépassé, et il craint de perdre laville, cela se voit dans son regard et s'entend au tremblement de sa voix. Sa colère finit cependant par s'apaiser, il désire écouter ce que les Héritiers ont à dire et propose d'ores et déjà d'envoyer ses meilleurs médecins auprès d'Hélicandre, mais il faudra que les Héritiers lui garantissent qu'on les laissera entrer dans l'ancien palais sans leur faire de mal. (...)
Le témoignage des deux sera cohérent : Nahr et ses hommes ont fait en sorte de dresser les Saabi, les Shiradim et les Escartes les uns contre les autres pour affaiblir lavilleet lancer une armée contre elle lorsqu'elle serait au plus mal. Mais les conspirateurs ont été dépassés par la violence qu'abrite Sagrada : il s'est produit en quelques heures ce qu'ils ne pensaient voir qu'en plusieurs jours. Nahr a donc dû revoir ses plans, organiser l'attaque de lavillele plus rapidement possible car s'il se tenait à ses délais initiaux, Sagrada aurait sans doute retrouvé la paix avant l'arrivée du krekhin. (...)
Les Héritiers vont donc devoir les affronter. Les belles de Sagrada : Farah, comme Hélicandre, sont deux héroïnes de lavillede Sagrada. Toutes deux shirades, elles sont cependant écoutées par les hommes de tous les peuples aux yeux desquels elles incarnent la beauté et l'âme de laville. Si elles retrouvent leurs esprits, elle passeront la nuit à se rendre dans les zones d'affrontements, monteront sur les remparts, sur les toits et prendront la parole face aux hommes. (...)
L'armée du Krek'Kaos n'a pas de machines de guerre comme en avaient les Escartes lors de la prise de laville. Ses effectifs sont faibles, trop faibles pour attaquer une cité unie. Mais si Sagrada n'a pas retrouvée la paix, il en sera autrement. (...)
Si les troupes sont désunies car les Héritiers ne sont pas parvenus à « libérer » Hélicandre et Farah à temps : Les Escartes n'ont que deux mille soldats en place, seules quelques poignées de Saabi prendront part au combat, et seulement deux-mille Shiradim (presque tous civils) pourront défendre lavilledès le début de la guerre. Un total de quatre mille hommes pour défendre la cité face à dix mille barbares tandis que les autres habitants continuent de s'entretuer. (...)
Il suffit théoriquement de remporter trois épreuves de plus que l'armée adverse pour prendre l'avantage et gagner la bataille, mais : Si les troupes sagradènes sont unies, il suffit de deux épreuves victorieuses de plus que le Krek'Kaos pour prendre l'avantage sur celui-ci (les empêcher de pénétrer dans laville, reprendre un quartier, libérer un lieu important, capturer un chef adverse, etc.). Si les troupes sagradènes sont désunies, il suffit d'une épreuve victorieuse de plus pour le Krek'Kaos pour prendre l'avantage sur Sagrada et l'envahir. (...)
En cas de réussite, l'épreuve est remportée, en cas d'échec, l'épreuve est remportée par l'adversaire. Exemple : Les troupes du Krek'Kaos se sont introduites dans laville. Un groupe d'une centaine de barbares approche dangereusement du Vieux Palais. Un Héritier propose alors de profiter de leur passage près d'une vieille tour branlante pour faire écrouler celle-ci sur les envahisseurs. (...)
Malheureusement, il échoue dans son test de Sagesse + Peuples&Histoire (il oublie que la configuration de lavilleen cet endroit permet une fuite aisée par les toits des terrasses inférieures) et sa QE est de 1. (...)
Dès qu'apparaît l'armée à l'horizon, il faut donc faire preuve de rapidité, organiser le rapatriement des gens dans lavilleet brûler toutes les marchandises (le temps manque, il n'est pas question de sauver tout cela). (...)
Si un seul d'entre eux échoue, la réussite n'est que partielle et le nombre de pertes humaines sera égale à la QE de l'Héritier multipliée par cent. Ayant trouvé une porte annexe dans les murs de laville, quelques bandes de krekhins sont parvenues à se faufiler dans la cité. Séparés en petits groupes, ils convergent vers la porte méridionale pour prendre à revers ceux qui la défendent. (...)
En une heure seulement, un chaman peut creuser un passage où s'engouffreront des barbares par groupe de dix à chaque fois. Pour s'assurer une attaque efficace, les vers forent par groupe de trois sur une même zone de lavillepermettant l'arrivée de front de trois monstres et de trente guerriers. Après avoir vu la terre trembler puis laisser paraître l'immense gueule du ver lithophage, les Héritiers n'auront donc d'autre choix que de le mettre à mort et d'affronter une trentaine de guerriers, qui sera suivie par une autre trentaine deux Passes d'Armes plus tard, puis une autre trentaine, etc. (...)
L'incapacité du Krek'Kaos à organiser son occupation d'un territoire et la soumission d'un peuple fera que son règne sur Sagrada sera très court, mais il fera énormément de dégâts. Et après ? Lavillea encore une fois été secouée par les affres de l'Histoire. Son seigneur actuel, Inigo Suarez de Bastavda, quoi qu'il advienne, restera son seigneur. (...)
Si Sagrada est occupée, il se cachera et organisera la rébellion en étroite collaboration avec Medhi Ibn Yucef. Ensemble, il reprendront lavilleet suite à cela, l'emprise commerciale du clan Salifah sur Sagrada se fera un peu plus grande, presque menaçante au regard de certains marchands shiradim. (...)
On ne comptera plus les pendaisons, les crucifixions et les écartèlements publics suite à des procès expéditifs. Inigo Suarez de Bastavda a failli perdre lavillemalgré sa poigne de fer... bien, il usera désormais d'une poigne d'airain. En secret, et il pourrait éventuellement faire participer les Héritiers à cela s'ils sont intéressés, Inigo organisera une traque de ses adversaires politiques. (...)Lorsque Tiamat mourut, de son sang naquirent les Premiers djinns, et de ses larmes mêlées au sable du désert, naquit l'argile morte, une terre grise aux propriétés étonnantes. Si elle n'a pas les capacités et la résistance de l'orichalque, l'argile morte est à ce point liée à la nature même des Premiers djinns, qu'elle est d'une certaine façon devenue leur point faible. Les porte-bonheurs faits d'argile morte repoussent les afreeti comme la peste effraie les hommes. Les tablettes faites ...