Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : temps (28)(...) Maintenant que les plants avaient poussé et qu'il apparaissait comme l'un des leurs à tous ces guignols de la haute société, il étaittempsde récolter la moisson... les informations allaient pleuvoir dans ses oreilles. Lanque avait exercé sa mémoire durant des mois pour être prêt en ce grand jour. (...)
Mais eux ne savent pas jouer. Ils viennent juste chercher les frissons en se débauchant dans ce quartier, letempsde se faire plumer par les locaux, avant de repartir dans leurs pénates. Moi j'ai mes habitudes ici, je connais tous les réguliers de l'endroit. (...)
Mon arbalète armée, je me suis posté derrière une cheminée non loin de là. Les brutes n'ont guère mis detempsà arriver. Ils sont entrés dans la baraque et n'ont laissé aucuntempsde réaction. Vitto a été attrapé alors qu'il passait par la fenêtre pour fuir. Ma récompense sonnante et trébuchante me fut donnée le lendemain quand je me suis rendu chez mon commanditaire. (...)
A la même heure, accrochez l'enveloppe à votre porte avec cet original aussi et votre fille vous sera rendue entière. » Incroyable. Je ne comprenais rien à ce que l'on me voulait. Mais je n'avais pas letempsde me renseigner. Deux jours... il me fallait trouver le papier, l'encre, une plume adaptée, la matière pour les sceaux. (...)
Je vis un homme habillé de manière très sobre, et dont le visage m'était invisible de mon point de vue, prendre le tout, inspecter e contenu, puis faire un signe à un comparse qui amena un grand sac et le posa devant la porte. L'homme frappa et s'enfuit en courant. Letempsque j'ouvre, il avait disparu. Je me suis jeté sur le sac. Ma fille était allongée à l'intérieur, émergeant de l'inconscience... Le receleur : Ma visite chez Gorfio « le Crabe » avait été très agréable, comme toujours. (...)
J'ai poliment refusé avec un sourire ; Gorfio était plutôt réglo, mais son but était de faire un maximum de blé et je préférais du coup, au vu de sa réaction, la faire expertiser moi-même par quelqu'un versé dans l'occultisme. Pendant tout cetemps, la discussion traînait sur les récents événements en ville, sur les rumeurs et les on-dit, sur les ragots des rues. (...)
Gat et Berg se mirent alors à démonter méthodiquement toutes les étagères de la boutique, s'assurant bien de briser chaque pot et de mélanger ainsi les différentes herbes et épices proposées. Ils prenaient leurtemps, accomplissant cette tâche le sourire aux lèvres. Puis Gat sauta pardessus le comptoir, défonça les tiroirs du meuble jusqu'à trouver la caisse et y prît la somme désirée. (...)
Le nain usa du mobilier comme d'un escabeau et atteignit le plafond. Il y dessina un carré avec de petits sachets qu'il collait attentivement. Pendant cetemps, les deux grands Stovengers qui nous accompagnaient préparèrent des harnais qu'ils revêtirent. (...)
Au même moment, deux gardes arrivaient dans les escaliers ; ils s'arrêtèrent net, surpris, ce qui me permis de planter ma lame dans la cuisse du premier. Je devais les retenir letempsque le coffre soit tiré hors de la pièce ; étant donné la force des deux hommes, aidés du gouri, cela ne fut guère long. (...)
Premier obstacle : les gardes des portes. Evidemment, je l'avais prévu, et j'avais préparé un plan en fonction de cela. Il m'avait fallu dutempspour apprendre quand est-ce que Félicien était en poste ; Félicien n'était pas garde par passion mais bien uniquement par obligation d'avoir un revenu fixe à la fin du mois, et avec son intelligence pas très élevée, il n'avait guère le choix. (...)
Après les félicitations d'usage pour un boulot bien fait, il a demandé à ses domestiques de rentrer les caisses et nous a un peu fermé la porte au nez. Etrange comportement, étrange attaque, étranges caisses... Je vais devoir passer dutempsà enquêter à ce sujet. Le parieur : C'était le grand jour pour Manirta, celui où elle allait décrocher le jackpot. (...)
Fille métis d'un gladiateur djazzar ayant acheté sa liberté, elle avait appris avec lui à évaluer les combattants et à estimer leurs chances, à prendre en compte tous les paramètres. Ses premières économies avaient été multipliées lors de simples paris très limités. Après quelquestempsà travailler ainsi, elle s'était rendu compte à quel point il pouvait être fructueux d'augmenter ses chances : potions dans les repas de participants, chantage, menaces, et d'autres méthodes plus subtiles pour diminuer les capacités de ceux qu'elle voulait voir perdre. (...)
L'izgane était né de parents qui avaient quitté volontairement la vie nomade de leur peuple pour se sédentariser à Djeddir ; mais cela s'était plutôt mal passé, et ils s'étaient retrouvés dans la rue en moins detempsqu'il n'en faut pour le dire, sans le sou. A devoir mendier pour obtenir quelques croûtons de pain sec. (...)
Partant de ce fait, nous avons décidé de trouver un artiste capable de faire une copie de la statue. Il suffirait de la déposer à la place de l'original et nous aurions letempsde nous enfuir ; Görn et moi pourrions probablement la porter. Le tour des indics nous mena chez Altierin Dubarnier, un artisan de la ville très doué mais dont le travail n'était pas très reconnu. (...)
Nous nous mîmes d'accord, et il partit avec une avance en poche, nous fixant rendez-vous dix jours plus tard à son atelier... Letempspassa, nous mettions le plan en place point par point. Et le jour J arriva. Nous sommes allés voir Dubarnier à son atelier. (...)
Nombreux sont les prétendus gourous qui en profitent lâchement, abusant de la faiblesse mentale de certains. En cestempsde crise, où la science est remise en question, la religion redevient le seul moyen d'expliquer les phénomènes du monde ; de nombreux jeunes gens ne sont pas satisfaits par la rigidité et la rigueur du culte d'Arlam, se tournant alors vers l'une des nombreuses nouvelles religions qui tentent de percer. (...)
Puis, quand ils devenaient mentalement trop faibles, trop soumis, que leur attitude dans le monde extérieur s'en ressentait, elle les gardait dans les sous-sols de son église, gavés de drogues à pleintemps. Ils devenaient ses esclaves soumis, subissant de nombreux sévices de la part non seulement de Takia, mais également de ses sbires et hommes de main parfaitement au courant du petit manège. (...)
Mais elle bossait bien. Quand elle m'engageait, j'acceptais de mettre ma morale de côté ; déjà qu'entempsnormal je n'en avais pas beaucoup. Soudainement, Gerrnie s'est levée et est venue vers moi. - C'est l'heure, allons-y mon grand, m'a-t-elle dit de sa voix rocailleuse. (...)
Le petit crochet se referme sur le rubis à la seconde tentative, et dès que le caillou bouge j'entends le bruit caractéristique de plusieurs lanceurs de fléchettes. En un rien detemps, la pierre est dans ma besace, sans toucher ma peau une seule fois. Je ne me suis pas tout de suite aventuré plus loin dans la pièce, mes yeux félins perçant l'obscurité facilement pour me repérer. (...)
Le comptable était le mieux placé pour voir que les affaires du marchand réussissaient particulièrement bien. Une véritable fortune devait dormir dans les coffres. Letempspassant, Marig s'aperçut de quelques choses étranges dans la comptabilité, de mouvements monétaires surprenants, de rentrées à l'origine obscure. (...)
Je me tenais dans l'ombre d'un porche non loin de la demeure, mon arbalète de poing armée. Un seul garde devant la porte ; le carreau dans sa gorge ne lui a pas laissé letempsde crier. J'ai couru et balancé son corps dans une bouche d'égout. J'ai frappé à la porte, doucement ; le garde qui est venu ouvrir n'a pas eu non plus letempsde réagir quand je lui ai dessiné un deuxième sourire à la gorge. Une dague dans chaque main, je suis entré. (...)
Dans le jardin, j'ai fait attention à ce qu'ils me repèrent tandis que je courais vers le mur à l'arrière. J'entendais leurs cris, le cliquetis de leurs armures. Jamais je ne leur ai laissé letempsd'ajuster un tir d'arbalète. Par contre, il allait falloir tenir encore un moment. J'ai commencé à courir... Vite, très vite. (...)
Mais je savais aussi que l'on y ajoutait de la poudre de corne de Kroch'urm, un animal rare des Terres Noires, particulièrement féroce, capable de déraciner un arbre en moins detempsqu'il n'en faut pour le dire. Mais la recherche des ingrédients ne faisait pas tout le prix. Le dosage, les quantités, la manière de les traiter et de les mélanger, c'était tout un art qui demandait des années d'expérience et d'entraînement. (...)
J'allais grimper d'un gros cran. Le monde des affaires s'ouvrait plus grand devant moi. Dans un premiertemps, je mis au point quelques ventes fructueuses. « Assurances vies », faux contrats de location, terrains à la campagne, toutes ces bonnes choses qui m'ont fait arriver où j'en suis et qui me permettent d'avoir un fond de commerce agréable. (...)
Quelques minutes plus tard, le client d'Amra s'arrêtait dans un recoin pour soulager sa vessie. Une silhouette tomba des toits juste derrière lui, et il n'eut pas letempsde réagir avant de sentir une lame menaçante s'appuyer dans son dos. « Ne bouge pas », murmura une voie rauque à son oreille. (...)
Comme il était intelligent, le jeune homme savait quels contenus intéressaient son maître, ce qu'il pouvait développer et ce qu'il pouvait tout juste mentionner. Ainsi Essorat ne perdait pas detempsen radotage inutile. Parfois Galan avait envie de se payer un truc un peu plus coûteux, d'inviter une jeune fille à manger, ou de se faire plaisir. (...)