Structure Politique de l'Empire
Contient : ville (15), atelier (2)(...) Grand Duc Leopold von Bildhofen du Middenland - Carroburg -né en 2466- 46 ans en 2512- Héritier désigné : son frère cadet le Baron Siegfried. Grand Duc Gustav von Krieglitz de Talabecland - Hertz Schloß (juste en dehors de lavillede Hertzig) -né en 2490- 22 ans en 2512- Pas d'héritier désigné. Grande Baronne Etelka Toppenheimer de Sudenland - Pfeildorf -né en 2461- 51 ans en 2512- Héritier désigné : son fils adoptif, le Baron Olaf Sektliebe. (...)
A titre de référence, voici la liste des provinces de l'Empire avec leurs capitales administratives [LCI p25] : LES VILLES : Pour la grande majorité des habitants de l'Empire, c'est par la plus prochevilleque le gouvernement se manifeste dans la vie quotidienne. C'est là que les impôts sont collectés, que siègent les tribunaux, que le service militaire est accompli et que les marchandises sont vendues. La structure gouvernementale varie devilleenville. Dans certaines d'entre elles, le gouverneur désigné par le seigneur de la province exerce une autorité autocratique, ailleurs c'est un conseil élu qui dirige; dans d'autres, il y a des Plénipotentiaires Impériaux et d'autres encore semblent se débrouiller sans structure administrative évidente. Normalement, les villes tiennent leur charte de l'Empereur, Kemperbad, dans le Reikland, en est le plus bel exemple, ou appartiennent à la structure politique de leur province. (...)
On a vu de telles villes devenir assez puissantes pour partir en guerre contre leur souverain régional; toutes disposent d'une troupe nombreuse, rassemblée autour de ses gardes. Aucun seigneur régional ne peut être satisfait de la présence d'unevilleindépendante disposant de ses richesses et de son statut propre; c'est pourquoi l'on a vu souvent les seigneurs régionaux saisir la moindre occasion d'intervenir. (...)
Lorsque, à la suite d'une récolte désastreuse, Streissen subit de violentes émeutes populaires (l'année où Karl-Frantz 1er arriva au pouvoir), la Grande Comtesse Ludmilla d'Averland fit entendre clairement qu'elle n'enverrait ses troupes en renfort qu'après que le conseil de lavilleaurait déposé tous ses privilèges et son autorité entre ses mains. Le massacre qui accompagna cette prise de pouvoir fut l'un des plus infâme que l'histoire récente ait connu. L'autorité de laville(quelle que soit sa structure) ne s'arrête pas aux limites de ses murs. Dans un rayon de 15 à 30 km, toutes les fermes dépendent de lavillepour leur protection et, en retour, elles sont sujettes à ses lois et à ses impositions. Cela dit, l'autorité supérieure interfère souvent dans cet état de chose. (...)
LES GUILDES : Dans la société impériale, le quatrième pouvoir est aux mains des Guildes. Dans chaqueville, les Guildes figurent parmi les institutions les plus importantes. Normalement, elles ont le monopole du marché du travail dans le secteur qui les concerne et l'adhésion à une Guilde appropriée est une condition impérative que doit remplir quiconque souhaite s'installer pour exercer son activité dans laville. En retour, le membre ordinaire d'une Guilde y gagne la possibilité de faire entendre sa voix par le conseil de laville. Lorsqu'un travail important doit être entrepris, que ce soit sur requête de laville, ou sur celle d'une autre Guilde, la méthode couramment pratiquée consiste à en référer à la guilde concernée plutôt qu'à un artisan indépendant. C'est elle qui décide du tarif à appliquer et répartit le travail entre ses membres sur la base de contrats de sous-traitance. (...)
Tout apprenti est soumis à un examen conduit par un membre de la Guilde avant de recevoir le statut d'ouvrier ou de pouvoir ouvrir unatelier. Elles vont jusqu'à exiger qu'une personne déclarant avoir suivi un apprentissage quelque part présente des certificats et des lettres de recommandation de la Guilde dans laquelle elle a servi. (...)
En matière de locaux, il peut s'agit aussi bien d'une luxueuse maison urbaine que d'une cachette soigneusement dissimulée ou une simple pièce derrière l'atelierd'un artisan. De plus, les apprentis doivent régler une certaine somme lorsqu'ils veulent se présenter devant un officiel de la Guilde afin d'être autorisés à exercer dans laville. Dans certaines Guildes, les membres sont parfois tenus de fournir une journée de travail non rémunérée par an au bénéfice de l'institution. Ceux qui se montrent assez fous pour exercer leur métier dans unevillesans l'accord de la Guilde concernée peuvent s'attendre à toutes sortes d'ennuis. Cela commence par un simple avertissement verbal qui est suivi de menaces de violences physiques, lesquelles sont rapidement mises à exécution si le récalcitrant persiste dans son erreur. (...)
Toutefois, certaines Guildes ont un nombre de membres trop faible pour justifier une organisation aussi formelle et, dans de tels cas, il n'est pas rare que ce soit la Guilde de lavillela plus proche qui étende son contrôle jusque sur les villages voisins. Le pouvoir des Guildes est subtil mais néanmoins efficace. (...)L'EMPEREUR ET SES CONSEILLERS : En théorie, l'Empereur Karl-Frantz 1er dispose d'un contrôle absolu sur tous les aspects de la société impériale. En pratique, son pouvoir est limité par toute une gamme de privilèges spéciaux accordés à différentes charges par les édits de ses prédécesseurs. En fait la couronne n'est maintenue en place que par la conscience nationale qu'il s'agit là d'une nécessité historique. En effet, chaque fois qu'il a manqué à L'Empire une figurine nationale autour de laquelle ...