Constantinople
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Contient : succès (6)(...) Dans la première (867-944) que clôt le règne décisif de Romain Lécapène, on voit s'édifier l'oeuvre législative de Léon VI et le vaste monument littéraire et scientifique de Constantin VII; en Orient et en Occident, l'Empire fait front devant les Arabes, avec dessuccèsdivers, mais il n'échappe qu'à grand-peine au péril que lui fait courir le tsar de Bulgarie, Syméon. (...)
Non seulement il reconquit Chypre et la Crète, ce qui fermait la mer Egée aux flottes musulmanes, mais il fut le premier général grec, depuis l'invasion arabe, à forcer la ligne du Taurus, à pénétrer en Cilicie et en Syrie: en 969, la vieille cité d'Antioche, ou ce qui en restait, rentrait dans le sein de l'Empire. Au milieu de cessuccès, Nicéphore mourut assassiné par son neveu Jean Tzimiskès, à l'instigation de Théophano, la maîtresse du meurtrier. (...)
Il rendit la sécurité aux Balkans en écrasant les Petchenègues, qui dès lors disparurent de l'histoire (1122), en imposant sa souveraineté aux Serbes de Rascie et en refoulant les Hongrois. En Orient, sessuccèsfurent plus grands encore: il profita des divisions entre les Etats seldjoukides pour reconquérir toute la côte nord de l'Asie Mineure ainsi que la partie sud-ouest, de Laodicée à Attalia. (...)
La régence de Marie d'Antioche, en favorisant maladroitement les Latins détestés, lui permit de se poser en chef de l'opposition nationaliste. Lesuccèsde sa rébellion, en 1182, fut le signal du massacre général des Latins à Constantinople, où il entra en triomphateur et ceignit la couronne du jeune Alexis II, qu'il fit étrangler ainsi que la régente sa mère. (...)
Il n'y a pas d'historiens; du moins, à défaut d'un Procope, les campagnes d'Héraclius ont-elles trouvé leur Homère en la personne de Georges Pisidès, dont les poèmes patriotiques, notamment l'Héracliade , d'une facture très traditionaliste, ont connu unsuccèsdurable. Vers la fin de cette période, donc à la veille de la renaissance macédonienne, paraît aussi une poétesse de valeur, Cassia. (...)
) rédige la sienne en vers politiques (vers de quinze syllabes), ce qui lui assure d'emblée un grandsuccèspopulaire; il a même été traduit en slave. La littérature populaire : C'est en effet vers le XIe siècle que la littérature populaire naissante trouve son instrument d'expression dans un vers de quinze syllabes dont le rythme est fondé sur le retour d'un accent tonique (comme dans l'ancienne poésie du kontakion) , donc conforme à l'état de la langue parlée. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...