Namur
sur Eric Christ au format (283 Ko)
Namur, an de grâce 1136, au début de l'hiver. Le vieux comte Godefroid est très malade et aux dires des médecins, il ne survivra pas à l'hiver qui s'annonce rude. Son jeune fils Henri doit lui succéder à la tête du comté. La suprématie des Ventrues s'étend sur toute la ville et ses environs. Même les autres clans, Lasombras, Malkaviens ou Toréadors se plient à la volonté du seigneur Angus, chef du clan des Ventrues. Ce dernier craint pour la vie du jeune Henri. Il charge donc son bras droit Brenor ...Contient : poignard (7)(...) A ce moment, un sifflement se fait entendre et les assaillants surgissent de partout. Ils bondissent par dessus le mur, entre par le portail dans la cour. L'un d'eux fait jaillir unpoignardqui termine sa course en travers de la gorge du jeune palefrenier qui s'écroule dans un sinistre gargouillement. (...)
Rapide comme l'éclair et vif comme le vent. Il bondit sur un cheval dont il coupe le lien d'un coup depoignardet se lance dans une fuite éperdue à travers la forêt. Vous aurez toutes les peines du monde à le suivre. (...)
> Les assaillants portent des habits de cuir noir et ont toutes les caractéristiques de mercenaires. Ils ont de la monnaie allemande dans les poches. > Unpoignardà lame courbe est au nombre des armes des morts. C'est une arme d'origine orientale, pas du tout le genre de dague utilisée par des européens. Vraisemblablement , cette arme appartient à l'ombre énigmatique. > Le mêmepoignardest retrouvé dans la barque. Montaigle est une des vassaux les plus fidèles et les plus dévoués au comte de Namur. (...)
Puis d'un geste de la main, il jette le contenu de son gobelet au visage d'un des écuyers tout en mordant : « Peste soit de toi et de ton frère ! » L'autre se lève également, plus dans une intention de défi. L'autre, saisissant alors unpoignardà sa ceinture, le brandit sous le regard à la fois surpris et effrayé de l'écuyer, et le frappe en pleine poitrine. (...)
Parmi eux, un être hors du commun capable de bondir et de courir comme le guépard, sans doute armé depoignardà lame recourbé. Les autres assassins ne sont que des mercenaires allemands, sans doute de passage à Namur et payés pour cette sale besogne. (...)
Puis soudain, surgissant de la nuit comme une panthère, un homme seul, drapé de noir et brandissant une longue lame recourbé se lance à l'assaut. Plusieurs hommes d'armes tentent de l'arrêter : l'un d'eux est stoppé sur place par unpoignarden pleine tête, le corps de l'autre s'écroule prêt de sa tête décapité, un troisième est transpercé de part en part, un bruit d'os brisés accompagne la mort du quatrième. (...)