Les Armes blanches
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Contient : arme (64)Les Armes blanches I - Les caractéristiques des armes : Prise : désigne la façon dont doit être tenue l'arme, et le nombre de mains qui peuvent être posées sur la poignée. Les armes à deux mains ne peuvent être tenues à une main que si le porteur cumule un score de 5 en Force+Puissance. Attaque : sans incidence sur les jets de dé, cela désigne juste la façon dont est maniée l'arme. Vous pouvez en tenir compte pour la description en jeu des coups portés par le personnage. Ta = Taille. Les attaques sont données avec le tranchant de l'arme, et visent à couper. Es = Estoc. Les attaques sont données avec la pointe de l'armeet visent à transpercer. Longueur de la lame : elle donne surtout des indications sur l'allonge du combattant. (...)
Un combattant avec un coutelas de 50 cm aura certainement du mal contre un duelliste avec une rapière d'un mètre... Système : pour représenter cette différence, la difficulté pour toucher un adversaire équipé d'une lame de 30 cm plus longue que la sienne est de 7 et non de 6. Dommages : désigne les dégâts infligés par l'arme. Ils dépendent du tranchant, du poids de l'arme. Ils sont toujours létaux, sauf indication contraire. Dissimulation : indique si les armes peuvent être dissimulées sur le porteur, évitant les questions indiscrètes des forces de police. (...)
Poids : sans réelle importance, donné à titre indicatif, il détermine tout de même avec d'autres critères, comme la taille de la lame, la Force nécessaire pour manipuler l'arme. II - Pour les ambidextres : Système : La plupart des armes sont prévues pour être utilisées seules. (...)
Les épées de type médiéval : Sous ce noms seront réunies toutes les armes à dominante de taille, dont la garde simple n'enveloppe pas la main, et dont la lame est relativement large, et prévues pour être tenues à une main. Toutes les civilisations ont, à un moment ou un autre, développé unearmedu type de celles présentées ici. Epée romane : Utilisée du 11ème au 15ème siècle, avec une pointe de popularité entre 1050 et 1350, ce type d'épée était l'armeprivilégiée des corps à corps. Principalement de taille, avec un bout arrondi, l'épée va finalement obtenir une pointe acérée qui va lui permettre d'attaquer d'estoc et de percer les plates des armures quand celles-ci vont commencer à s'améliorer sensiblement. (...)
Son appellation de bâtarde vient de ce que pour la tenir à deux mains, le chevalier était contraint d'abandonner son écu, sur lequel était représenté son blason ; on considérait alors qu'il abandonnait sa famille, et ce n'est pas sans un certain dédain que cettearmea été ainsi surnommée. On s'en servait habituellement d'une main à cheval, et à deux mains lorsqu'on était à pied. Cela confère à l'armeune grande polyvalence, puisqu'elle permet de privilégier au choix l'agilité ou la force. Spécial : lorsque le porteur la tient à deux mains, l'épée bâtarde inflige F+3 de dommages. (...)
Elle a équipé aussi bien les soldats professionnels que les civils, dans une version légèrement plus courte et moins lourde. Glaive :Armeà une main, à double tranchant et à lame large, parfois ondulée. C'est sans doute l'une des plus anciennes armes, puisqu'elle est en usage dans l'armée romaine dès le 2ème siècle av. (...)
Les épées n'avaient alors plus besoin de transpercer les armures, et se sont donc allégées... Broadsword : En anglais « épée large », cettearmeest apparue dans les Highlands aux environs du 17ème siècle. Dérivée de la Baskethilt, épée semblable anglaise, elle se caractérise par une lame large et une garde en panier qui enveloppe la main. (...)
Elle confère donc à son porteur un bonus de + 1 en Initiative. Fleuret : Apparu en France, le fleuret est sans doute l'armela plus légère qui soit dans la catégorie des épées. Créé à la base pour l'escrime sportive et l'entraînement, il tire son nom de la fleur qui était mise à sa pointe pour ne pas blesser les escrimeurs. (...)
Il est impossible d'attaquer de taille avec un fleuret ; tout au plus peut-on fouetter : l'estoc est en général obligatoire. En revanche, c'est unearmepurement sportive ; si les fleurets du 19ème conservent une lame correcte, ceux modernes sont inutilisables, car leur lame est trop fine et se tord trop facilement. Spécial : le fleuret n'est pas réellement unearmepour le combat pur. Sa lame très fine peut briser bien plus facilement que celle d'une rapière ou d'unearmesimilaire, et peut même se tordre lors d'un coup trop violent. En revanche, son poids plume en fait unearmetrès rapide, et ajoute +2 à l'initiative de son porteur. Enfin, les dégâts causés par le tranchant de la lame sont contondants. (...)
Katzbalger : Epée germanique du 16ème siècle, à lame large et relativement courte, prévue pour être tirée rapidement au corps à corps. C'est unearmeprofessionnelle, au sens où elle est réservée à la guerre, portée majoritairement à l'époque par les Lansquenets, mercenaires germaniques très violents. (...)
Schiavona : Epée vénitienne du 16ème siècle, elle tire son nom des Slavonics, slaves qui composaient la garde rapprochée du Doge. Sa garde particulière, qui enveloppe toute la main, et sa lame large et solide en font unearmepolyvalente et efficace, capable de concurrencer des rapières comme des épées bâtardes. Spécial : toute tentative de désarmement sur quelqu'un qui tient une schiavone a une difficulté de +2. Son poids et son utilisation en font unearmerapide, et confère au porteur un +1 à l'initiative. Les armes de type sabre : Sous ce nom seront réunies les armes dont le simple tranchant est courbé, et qui permettent des attaques d'estoc comme de taille. (...)
Découvert par les Européens lors des croisades successives, il a vite acquis une réputation sinistre. Enfin, sa pointe acérée en faisait unearmed'estoc redoutable. Coutelas : A la base destiné au découpage de la viande par les boucaniers, le coutelas, simple couteau large auquel est ajoutée une garde, s'est répandu largement au 17ème siècle. Cettearmerelativement courte, popularisée par les pirates, a connu un réel succès, et tout particulièrement auprès des marins pour les abordages : sa garde en panier protégeait la main mieux que les autres sabres. (...)
Spécial : Si l'on est pas ambidextre, il faut au moins 4 en Mêlée pour pouvoir utiliser cette paire. Cela reste unearmeprévue pour être manoeuvrée ainsi a cause de sa lame courte : la difficulté n'est donc que de 6 pour la bonne main, et de 7 pour la mauvaise. Falcata : Cettearme, déjà connue chez les Grecs antiques sous le nom de Kopis et chez les Thraces sous celui de Machaira, est arrivée à Rome en passant par l'Espagne actuelle. (...)
Bien qu'elle ne possède qu'un seul tranchant, elle permet des attaques d'estoc efficaces. C'était également unearmepopulaire à Rome du fait qu'elle était utilisée par les Thraces, une classe de gladiateurs. Fauchon : Version européenne du cimeterre, datant du 13ème-14ème siècle. Sa lame à simple tranchant, large, courte et courbe en fait unearmede corps à corps réservée aux attaques de taille, bien que son extrémité effilée lui permette des attaques d'estoc malaisées. (...)
Porté à gauche, souvent tranchant vers le haut afin de ne pas en abîmer le fil, il a un manche long pour l'équilibre de l'armequi permet de le saisir à deux mains. Il est, comme tous les sabres, prévu surtout pour des attaques de taille, bien que sa lame effilée lui confère une certaine efficacité d'estoc. (...)
Son utilisation est normalement liée à toute une série de préceptes d'honneur et de valeur, mais sa popularité extensive, liée à son utilisation dans de nombreux films à succès, fait que peu de possesseur du katana connaissent désormais les codes qui s'y rattachent. Kopesh :Armede l'antiquité égyptienne, représentée abondamment sur les fresques et les peintures des tombeaux, palais et pyramides. (...)
Initialement destinée aux attaques de taille, sa lame s'est affinée au fil du temps et a gagné en polyvalence. Il a connu un succès grandissant auprès des cavaleries, et est devenu de nos jours unearmede cérémonie. Yatagan :Armeturque, du 17ème-18ème siècle, à la lame courbe et fine. Celle-ci diffère des autres armes incurvées par le fait qu'elle pointe vers le bas. Enfin, le yatagan se caractérise par l'absence de garde à la poignée, et souvent également par un pommeau en oreilles. (...)
Elles demandent beaucoup de place pour être utilisées, et sont peu adaptées au combat de fantassin. Claymore : C'est l'armede William Wallace dans Braveheart. Lourde, d'origine écossaise, elle apparaît fin 15ème. Son nom signifie « épée glorieuse », et elle a eu un succès certain au 16ème siècle. Elle se caractérise par une garde en V qui se termine par des trèfles à quatre feuilles.Armepresque exclusivement de taille. Spécial: La Claymore est unearmelourde, ce qui la rend difficile d'utilisation. On ne peur frapper qu'une fois par tour, et il faut un autre tour pour armer le coup suivant. (...)
Espadon : C'est l'épée longue basique à deux mains (littéralement « grande épée » en italien), principalement utilisée au Moyen-âge. Spécial: l'espadon est unearmelourde, ce qui la rend difficile d'utilisation. On ne peur frapper qu'une fois par tour, et il faut un autre tour pour armer le coup suivant. (...)
En revanche, les pointes perpendiculaires à la lame permettaient des parades hautes. C'est surtout unearmede cérémonie, mais elle a été utilisée également pour les duels par des bretteurs confirmés. Spécial: la flamberge est unearmelourde, ce qui la rend difficile d'utilisation. On ne peur frapper qu'une fois par tour, et il faut un autre tour pour armer le coup suivant. (...)
Les dagues et armes similaires : Sous le nom général de dagues sont regroupées des armes courtes, généralement le tiers de la longueur d'une épée.Armede corps à corps rapproché, destinée surtout à l'estoc, elle a en Europe peu à peu remplacé le bouclier lorsque les armes à feu ont rendu obsolète l'utilisation d'armures et de boucliers. (...)
Spécial : leur petite taille et leur poids peu conséquent confèrent aux dagues un bonus de +1 en Initiative pour attaquer lorsqu'elles sont utilisées enarmeprincipale. Cape : Ce n'est évidemment pas unearme, mais la cape a eu à la Renaissance la même fonction que la dague, puisqu'elle servait de bouclier. En cours de combat, on pouvait saisir un pan de la cape et la jeter à la tête de l'adversaire en portant un coup d'épée, ou encore en jeter les pans sur sa propre lame en frappant d'estoc, pour cacher la lame et sa direction. (...)
A noter qu'il existe quelques rares cinquedea dont la lame atteint la taille de celle d'une épée - entre 70 et 80 cm. Spécial : la cinquedea n'est en rien unearmede défense classique : sa garde trop petite l'empêche de parer efficacement. Elle devrait donc être réservée aux ambidextres qui souhaiteraient l'utiliser commearmesecondaire, ou être utilisée commearmeprincipale. Dague : La dague est unearmede petite taille, pointue et à double tranchant, un peu plus grande qu'un couteau. Au début utilisée pour la chasse, où elle sert à achever les animaux, elle évolue peu à peu vers une fonction décorative ; ainsi, à la Renaissance, elle est souvent d'apparat, bien que parfois utilisée en combat. Spécial : les mêmes limitations que pour la cinquedea s'appliquent. Dague brise-lames : Utilisée à partir de la Renaissance, cettearmede main gauche, destinée à remplacer le bouclier, a également pour fonction d'emprisonner la lame adverse et de la briser, grâce aux dents qu'elle porte sur le faux tranchant. Spécial : un ambidextre peut s'en servir pour casser l'armede l'adversaire. Sur un jet de parade réussi avec au moins 2 succès de plus que l'agresseur, le porteur de la dague peut tenter un jet de Force + Mêlée diff. (...)
Il faut au moins 4 en Mêlée pour réussir à s'en servir efficacement ; il impose alors à l'adversaire une pénalité de + 1 pour toucher. Sur un échec de l'adversaire, le porteur peut essayer de saisir l'arme, sur un jet de Dextérité + Bagarre diff. 6. Main gauche : Dague apparue à peu près en même temps que la rapière, elle est utilisée avec celle-ci pour le duel. (...)
Spécial : si le porteur n'est pas ambidextre, il peut tout de même l'utiliser, mais seulement commearmede défense. Il doit alors avoir au moins 3 en Mêlée pour pouvoir l'utiliser. Dans ces conditions, la main gauche impose à l'adversaire une difficulté de + 1 pour toucher. (...)
Pugio : Ce court poignard de l'antiquité romaine était possédé par tous les légionnaires. Ce n'était pas vraiment unearme, plus une sorte de pièce de grande valeur, à laquelle les hommes rajoutaient pierreries et dorures au fil de leur carrière, et qui leur apportait une grande fierté. La plupart des exemplaires retrouvés sont ainsi d'une très grande richesse. Stiletto :Armecourte italienne des 16ème et 17ème siècles, le stiletto était souvent le dernier rempart du soldat quand les armes à feu avaient échoué. (...)
Le waki, porté du même côté que le katana, n'est que très rarement utilisé à la main gauche : il est surtout unearmede secours, ou d'apparat. A noter que de rares samouraïs ou ronins s'en servaient pour combattre à deux armes, mais c'était assez mal vu. (...)
Cela dit, rien n'oblige le porteur à respecter le bushido, le code d'honneur imposant ces limitations... Spécial : si le porteur n'est pas ambidextre, il peut tout de même utiliser le wakisashi, mais seulement commearmede défense. Il doit alors avoir au moins 3 en Mêlée pour pouvoir l'utiliser. Dans ces conditions, le waki impose à l'adversaire une difficulté de + 1 pour toucher. Sinon, cela reste unearmeprincipale très correcte, malgré sa courte portée. Armes d'hast : Sous ce nom sont réunies toutes les armes dont la lame est fixée au bout d'un manche long tenu à deux mains. (...)
De même, si l'adversaire se trouve à moins d'un mètre du porteur, il n'est plus possible de frapper avec la lame ; on ne peut plus se servir que de la hampe, qui cause alors des dégâts contondants à F+1. Enfin, la difficulté du maniement, due à la longueur et au déséquilibre de l'arme, passe à 8. Corsèque : Elle tire son nom du mot corsica, Corse, pays d'où elle serait originaire. (...)
Fauchard : Hérité de la faux, outil agricole dont il est une version améliorée, le fauchard est souvent l'armedes paysans lorsque ceux-ci doivent se défendre. Glaive : Sous ce nom trompeur se cache l'armed'hast est la plus simple à faire, puisqu'il s'agit simplement d'un gros couteau fixé au bout d'un manche. Son caractère de fortune en fait unearmefacile à se procurer, mais peu efficace. Spécial : à cause de sa lame souvent peu efficace, le glaive n'inflige que F+2 de dégâts. (...)
Guisarme : Sa forme est assez particulière, puisque la guisarme, également appelée bisarme, possède deux lames opposées : une courbe, aiguisée sur le côté extérieur, et une droite. Principalement utilisée du 11ème au 15ème siècle, cettearmeeuropéenne permettait de frapper d'estoc, de taille, et rencontrait un succès tout particulier pour trancher les jarrets des chevaux. (...)
La hallebarde peut en effet frapper de taille, avec sa lame de hache, mais aussi d'estoc, avec sa pointe acérée de lance et son bec de marteau de guerre. Tombée en désuétude commearmede combat à partir du 17ème siècle, elle est encore portée par les Gardes Suisses du Vatican et les Beefeaters de la Tour de Londres. Lance :Armede base du fantassin, qui a équipé sous différentes formes toutes les troupes à pied de l'histoire. (...)
Spécial : le marteau de Luzerne a une difficulté de -2 pour percer et détruire les armures et équipements de protection. Naginata :Armed'hast des samouraïs, il s'agit d'une lame de katana fixée sur une hampe. La pièce de métal qui continuait la lame pour s'encastrer dans le manche pouvait faire la même taille que la lame elle-même, ce qui en faisait unearmepresque impossible à séparer en combat. Pertuisane :Armed'officier, qui s'est répandue en Europe au 16ème siècle et a été utilisée jusqu'au 19ème siècle. Souvent plus d'apparat que de combat, la pertuisane était cependant utilisée de la même façon qu'une hallebarde. (...)
Le fait qu'elle était réservée à des soldats d'élite lui a valu d'être souvent décorée d'enluminures et de dorures. Vouge : La vouge est unearmesimple, dérivée des outils servant à l'abattage des arbres. Elle se caractérise par une lame large héritée des haches, qui se termine habituellement en pointe pour l'estoc, fixée au manche par de simples clous. (...)I - Les caractéristiques des armes : Prise : désigne la façon dont doit être tenue l'arme, et le nombre de mains qui peuvent être posées sur la poignée. Les armes à deux mains ne peuvent être tenues à une main que si le porteur cumule un score de 5 en Force+Puissance. Attaque : sans incidence sur les jets de dé, cela désigne juste la façon dont est maniée l'arme. Vous pouvez en tenir compte pour la description en jeu des coups portés par le personnage. Ta = Taille. Les attaques sont données ...