Tempus Mortis
sur Les Archives de Benoit Attinost au format
Contient : ville (9), atelier (7)(...) Ils ont contacté le même plombier, mais ce dernier tarde à venir. C'est donc avec une certaine animosité qu'ils se retrouvent devant le petitatelierde Gaspar Orlow (une tentative d'américanisation du nom russe). Et ils ne sont pas seuls. Un homme huppé (sir Arthur Plimbertown, voir sa fiche en fin de scénario) cogne contre la porte comme un furieux, alors qu'une soubrette tente d'escalader des caisses pour voir s'il y a quelqu'un à la fenêtre. (...)
D'abord, une sorte de bruit de succion attire l'attention. Puis, une titanesque explosion fait éclater tout l'atelier, projetant dans les airs la soubrette, déjà transpercée d'éclats de verre, de bois et de ferraille. (...)
En interrogeant les voisins qui observent la scène, l'oeil mauvais, on apprend que le plombier était en fait un terroriste et que la police a été prévenue tôt ce matin par un appel anonyme. Les agents sont intervenus alors qu'il piégeait la porte de sonatelier. Le démineur a dit qu'il y avait de quoi raser l'atelieret tous les immeubles autour. Heureusement qu'il a été pris, imaginez si des clients étaient entrés durant la journée... Jet de SAN 0/1 ! La soubrette est présente, appuyée contre un mur, pâle comme un linge. (...)
Si elle voit les investigateurs, elle se méfie, puis accepte de leur parler. Elle travaille pour Miss Kay, une notable de lavilleconnue pour ses dons aux musées, mais aussi connue pour sa rigueur et son combat pour l'ordre moral. (...)
Ils vont être réunis dans l'après-midi de nouveau puisqu'ils seront convoqués par la police. Et si... Boum Boum et re-Boum ! Les complices d'Orlow se glissent dans sonatelieret retrouve son emploi du temps. Parmi les noms des clients, ils pensent qu'il y avait la prochaine cible de leur mouvement. (...)
Pour obtenir son nom par la maréchaussée, il faudra faire jouer des relations et attirer ainsi l'attention de Sellers, qui se demande bien de quoi les investigateurs se mêlent et pourquoi. On peut aussi revenir dans l'atelierdu faux plombier et simplement consulter le calendrier de rendez-vous négligé par la police. (...)
Beaucoup de notables locaux doivent une partie de leur fortune grâce à ses conseils de placement et lui-même est très riche. Veuf, sans enfant, il vit dans un petit domaine à l'est de laville. La journée se passe donc entre les interrogatoires de routine d'un fonctionnaire apathique (un assistant de Sellers) et quelques décrochages temporels très fugaces (le hurlement ? (...)
Les investigateurs sont embarqués dans cette histoire à cause de Plimbertown. Ce dernier, pour survivre à l'explosion de l'atelierd'Orlow, a été obligé de manipuler le temps et de le remonter. Or, ce sort concerne une zone. (...)
Bien entendu, ils sont libres de refuser son offre, mais autant prier pour leur âme immortelle, car bientôt ils seront face à leur destin... Par contre, s'ils acceptent, Lockwood va leur donner quatre noms : sir Hammett Fowley de Londres, Révérend George Spencer du Caire, Niel O'Connell résidant Oruro (Bolivie) et enfin Seymour Hutchinson vivant à Paris, aux dernières nouvelles. Les billets sont prêts et dans chaquevillele vieux professeur a des contacts (voir à la section des décorum). L'aventure peut commencer. (...)
A noter, qu'aucun des jeunes n'est drogué et qu'ils sont tous des futurs sorciers en puissance. Pour le moment, ils s'entraînent sur ce qui les entoure, c'est-à-dire leurville(où quelle soit dans l'univers). Suicide : Comment expliquer la vague de suicides dite mélancolique qui touche l'endroit où se rendent les investigateurs à la recherche de leur avant-dernier sorcier ? (...)
Les deux bandes peuvent rallier d'autres groupes et compter de part et d'autre au moins cinquante hommes. Ils ont des indicateurs dans toute lavilleet sont vindicatifs. Sir Hammett Fowley : 38 ans, Dilettante Lobbyiste et sorcier à ses heures. (...)
Décorum 2 : Bolivie. Références Utiles : Les Contrées du Rêve. Oruro (3706 m d'altitude) est déjà unevilleimportante dans les années vingt. Au nord du lac Poopó (aux eaux étrangement troubles), elle constitue un carrefour commercial important au coeur d'une région minière vitale. On y accède facilement par le train. C'est unevillecivilisée dont les hôtels ont l'électricité et l'eau courante et dont l'université (déjà trentenaire) est une référence dans toute l'Amérique du Sud. (...)
On compte aussi une bibliothèque religieuse fondée par des Jésuites en 1754. Par contre, dès qu'on s'éloigne un peu de laville, on se retrouve dans les grands bassins nus de l'altiplano (une végétation basse et rare, des lamas quicrachent-quand-pas-contents-toujours-faire-ainsi et des grandes propriétés terriennes appartenant à de grandes familles Indiano-Espagnoles). (...)
Sa technique est terrifiante puisqu'il oblige ses victimes, chaque nuit un peu plus, à le rejoindre dans lavilleonirique en ruine. Là, il joue avec elles, envoie des monstres à sa poursuite, etc. Avec le temps, les rêves sont de plus en plus réels au point que le dernier en est même mortel. (...)Ce scénario est le premier acte d'une trilogie pour l'Appel de Cthulhu. C'est donc une petite campagne que vous pourrez développer à loisir à l'aide des encadrés intitulés « Et si... ». Mais c'est aussi une intrigue pouvant se jouer indépendamment des deux autres opus. Elle est destinée à un Gardien des Arcanes ayant un peu d'expérience, mais peut servir de scénario d'initiation à des joueurs désirant découvrir cet univers. Le côté très classique et linéaire de la trame principale est voulu ...