Le Masque et l'art
sur Souffre Jour au format (56 Ko)
En regardant les peintures expressionnistes (oula l'intro qui se la joue... on m'a obligé je vous dit !) il me vient une idée : et si les Inspirés étaient la source d'une certaine forme de fascisme ? Après tout, les arts les plus courants de l'Harmonde sont des œuvres répondant à des critères de beauté assez arbitraires. C'est un peu comme si les Inspirés, sous prétexte de défendre l'art, se faisaient les forces de police d'un académisme suranné. Après tout, les hommes ont droit à la diversité. Devant ...Contient : gardes (9), gardés(...) Aux alentours de trois heures du matin, la bienséance fera partir les derniers invités, et Voilenuit sera raccompagné chez lui par quelquesgardes. Il se couchera ensuite chez lui et dormira d'un sommeil agité. Voilenuit Le jeune homme est hanté par des cauchemars atroces, ses visions artistiques lui parviennent de ces rêves qui le marquent jusqu'au matin. (...)
Le voleur s'est introduit par une fenêtre dont il a brisé un carreau sans un bruit, après avoir bien entendu passé un jardin truffé degardeset de chiens. Une des toiles de Voilenuit a été déplacée et se trouve maintenant au sol. Elle représente la mort fauchant un pauvre homme maigre et vêtu de haillons. (...)
Tranchegond est retrouvé mort chez lui. La nouvelle traverse rapidement toute la ville. L'homme était un des mieuxgardésde Lorgol ! Le cadavre a été retrouvé au matin par sa femme, dans le bureau. La victime travaillait visiblement sur des essais littéraires (de piètre qualité d'ailleurs). (...)
Le secrétaire où travaillait Tranchegond se trouvait sur le côté, si bien qu'il est difficile de croire que la victime n'ait pu voir son agresseur et se laisser ainsi surprendre. L'assassin devait être vraiment doué pour passer devant lesgardessans problème. La bougie sur la table s'est éteinte d'elle même. Les écrits semblent pourtant ne pas avoir été arrêtés en plein milieu d'une phrase, bien que la plume repose dans la main de la victime. (...)
En réalité Sangleterre a utilisé la magie du Cistre pour passer avec l'aide de la végétation. Les plantes du jardin l'ont aidé à semer lesgardes, ont attiré leur attention et l'ont caché des regards indiscrets. Lorsqu'il est arrivé à la fenêtre, sa victime dormait, couché sur son bureau. Lesgardesdu dehors admettent avoir eu une soirée agitée. De nombreuses fausses alertes, des bruits suspects qui ne menaient à rien, une atmosphère pesante, et cet air de cistre qui flottait dans l'air, dans le lointain, sans raison aucune, si beau et si étrange à la fois... Au vu de l'absence d'indices, la veuve éplorée laissera rapidement le capitaine desgardeslancer une récompense pour toute personne pouvant apporter un éclairement sur l'affaire. Un témoin : bien sûr, au beau milieu de l'après-midi se présentera tout un groupe d'hommes, de femmes, pour la plupart assez pauvres, prétendant avoir vu un homme louche traîner dans le quartier. (...)
- Une petite vieille (insomniaque) affirme avoir aperçu un petit démon juste à côté de la maison de Tranchegond ; ce dernier a voulu la tuer, et elle n'a dû son salut qu'à la fuite (l'Obsidien de Sangleterre qui montait la garde a préféré la faire fuir) - Lesgardesn'ont rien vu ; un d'eux croit cependant avoir entendu plusieurs fois des bruits étouffés aux alentours de l'heure du meurtre. (...)
Des peintures sont disposées sur tous les murs, des anciens bourreaux, des comtes sanglants, qui regardent et suivent des yeux les pauvres marcheurs... Pendant ce temps les inspirés sont venu à bout des plantes assassines. Laissez leurs un ou deuxgardespour plus tard, héhéhé. L'Obsidien n'est pas loin et n'est pas très courageux : capturé il dira tout, quitte à révéler son rôle dans toute cette histoire. (...)
Partout ce ne sont qu'illustrations de fins des temps, de peuples entiers pliant sous un ciel couvert par l'ombre d'une dame cruelle et de sombres silhouette se détachant sur un ciel de sang, engoncées dans de lourdes capes nocturnes. Au bout d'un moment, un desgardesdisparaît. Sans laisser de trace. Il se tenait simplement là, près de cette toile, les inspirés ont tourné la tête, quand il se sont retournés il n'y était plus. (...)