Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : poignard (3)(...) Elle recule, et OEil Vert parvient à libérer une main de la gangue blanchâtre, lui laboure le ventre d'un coup depoignarden hurlant de rage : Un sang rouge et gluant se répand sur lui, et la chose s'enfuit dans un cliquetis rapide. (...)
L'homme est vieux, ridé, les cheveux gris et longs, de longues moustaches grises tombent de son visage et ses yeux sont aussi aiguisés que lepoignarddégainé que je remarque dans sa main. Je ne le crains pas. Par réflexe je pense à attendre qu'il s'approche pour le tuer en l'étouffant avec les draps, mais une part de moi se sent heureuse, extatique. (...)
Vous avez survécut à la fureur du dieu des vents. Je lève la main brutalement. Jaï laisse tomber la sienne sur sonpoignard. Mahe recule. - Je n'ai survécu à sa fureur que parce que je n'étais pas là lorsqu'elle s'est abattue sur mon village. (...)