Les Amérindiens
Us et coutumes: -Le Jeu de la Grande Main (Ishtaboli)- Il est joué par deux équipes de dix joueurs ou plus disposant chacun d'une petite raquette de cuir détendue, à long manche: ' La Grande Main ' (souvent fixé à l'avant-bras), avec laquelle ils doivent attraper, porter et se passer une balle de bois de vingt centimètres de diamètre. La finalité du jeu étant de faire entrer cette balle dans les buts de l'adversaire. A l'origine, les compétitions opposaient des familles qui désiraient prouver ...Contient : tribus (15)(...) A l'origine, les compétitions opposaient des familles qui désiraient prouver à leur tribu leur bon droit à propos d'un conflit d'opinion. Mais il arrive encore fréquemment que des clans, voire destribusentières, préfèrent cette pratique à un affrontement en règle. Les équipes peuvent alors compter jusqu'à plus d'une centaine de joueur, et tous les coups, ou presque, sont permis. (...)
Mais les troupeaux d'Amérindia comptent plus d'une centaine de millions de têtes, et peuvent aisément supporter de tels massacres. -Chasser avec respect La plupart destribusde chasseurs-cueilleurs obéissent à un code du respect très strict vis-à-vis de leur gibier. Au festin qui suit chasse, les Wakangishush mettent de la nourriture dans le feu pour que les esprits des animaux tués puissent se nourrir de la fumée ainsi produite. (...)
-Structures sociales Chez les chasseurs cueilleurs comme chez les agriculteurs, les membres d'une même tribu-groupement de deux ou plusieurs familles (ou lignées) sont liés par la croyance en un ancêtre commun. Plusieurstribusforment une ' moitié ', et deux moitiés constituent un clan.Tribus, moitiés et clans sont dépositaires des sacs de médecines communautaires (morceau de peau décoré d'étoiles peintes contenant un morceau de l'ancêtre, totem de la tribu); leurs chefs et leurs assemblées décidaient de la paix et de la guerre. Ces structures ' verticales '- lignée, famille, tribu- sont recoupées ' horizontalement ' parles structures de diverses ' sociétés ' plus ou moins secrètes: société guerrières, sociétés religieuses, société de rêveur, de conteurs, etc... La plupart destribussot égalitaires et dédaignent les bien matériels, mais certaines (Satwilkilaps, Enwaddits...) sont divisées en classes sociales rigides et héréditaire, et leur aristocratie s'adonne à l'accumulation de richesses. (...)
A la base de la plupart des traditions indiennes du monde à étages, on trouve trois idées fondamentales: La croyance en une divinité suprême, énergie mystique et force créatrice de la Terre-Mère et de toute chose (c'est le ' Kitci-Manito ' des Enwaddits et des Ojibwais, le ' Wakan Tanka ' des Wakangishush et des Tsenakwas, et ' Akjaw Dimis ' pour les autrestribus; sa toute puissance se manifeste sous la forme de phénomènes naturels, d'entités géographiques, de plantes ou d'animaux providence. (...)
Les récits se transmettent oralement, et les conteurs les recréent, les réactualisent à chaque narration. Pour certainestribus, le monde a été créé à partir de rien (pour les Satwilkilaps, Vent Noir fit la terre, Vent Jaune lui apporta la lumière, et ' Akjaw Dimis ' (le Grand Esprit) façonna le paysage et créa tout ce qui l'habite. (...)
) D'autres croient que le monde a toujours existé, mais qu'il a commencé par être une vaste plaine unie qui connaissait une nuit éternelle, jusqu'à l'intervention du Grand Esprit. Selon les nombreuse versions destribusde chasseurs-cueilleurs d'Amérindia (Enwaddits, Chacopewachis et Winnebagos), la Terre était à l'origine entièrement recouverte par les eaux. (...)
Le héros de ces récits, l'animal pêcheur de terre, est généralement petit et sans prétention. Dans les récits que lestribussédentaires, telles que les Ojibwais, les Takotitas et les Wingashutahs (qui font exception puisqu'ils restent des chasseurs), les premiers hommes, leurs ancêtres sortent de terre comme des plantes, et la lutte pour l'existence prend pour eux la forme d'une longue migration à partir d'un monde souterrain. -La mort Les croyances relatives au passage de ce monde dans l'autre varient selon lestribus, mais la plupart des indiens croient qu'un homme possède au moins deux âmes: l'une est libre de toute attache et peut quitter le corps durant le sommeil, la maladie ou la transe, l'autre est comme chevillée au corps. (...)
-Les Festivité de sang Dans les plaines d'Amérindia, le principal rituel de renouveau a lieu pendant les Festivités de Sang, célébration annuelle commune à toutes lestribus. Son but est avant tout de permettre à ceux qui y participent de renouveler leur attachement à leur communauté et à leur foi dans les esprits qui gouvernent le monde. (...)
D'autre part, l'appartenance à une société secrète précise et renforce le statut social des individus. Dans quelquestribus, la religion est plutôt une affaire personnelle, mais dans beaucoup d'autres c'est celle des sociétés religieuses, qui tiennent leur pouvoirs des esprits. (...)
Elles participent à la répartition des responsabilité civiques et des obligations religieuses. Dans certainestribus, elles jouent même un rôle essentiel dans la conduite des affaires de la communauté. Les société de guérisseur, d'ordinaire peu puissantes (sans doute grâce aux extraordinaires propriétés régénératrices du monde à étage) sont particulièrement florissantes aux abords d'Abharhploonta. (...)
Les créateurs doivent respecter la tradition, mais peuvent se permettre d'innover, dans certaines limites. Leurs décors s'inspirent fréquemment de leur environnement naturel (motifs végétaux pour lestribusdes forêts, animaux marins pour lestribusdu bord de mer...) et de leur mythologie. Les indiens des plaines utilisent les piquants de porc-épic pour décorer leurs mocassins et les étuis contenant les pipes sacrées. Vêtements et enveloppe de tipis en peau de bison peuvent être décorés de chevaux et de bisons peint de manière réaliste, mais les décors géométriques sont les plus fréquents: cercles, rectangles, triangles. (...)