Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : navires (19)(...) Seule ouverture du mastodonte de pierre et d'acier vers l'extérieur, le port draine à lui hommes, marchandises et richesses. Tous lesnaviresqui sillonnent l'Océan Noir ou qui ont traversé les portes d'airain viennent jeter l'ancre ici. (...)
L'énorme rade n'a pas été agrandie, juste consolidée, et les nefs mortuaires des Anciens accostaient aux mêmes massifs quais de pierre d'obsidienne noire que lesnaviresd'aujourd'hui. « L'endroit lui-même est fantasmagorique. La brume est ici très dense, et humide. (...)
Vos vêtements semblent coller à votre peau : affreuse sensation, renforcée par l'atmosphère d'étrangeté qui étourdit l'étranger. Lesnaviresballottent doucement au bout de quais qui semblent interminables, leurs formes estompées par les volutes de brouillard. (...)
Une partie du port est destinée à recevoir les énormes leviathans exiléen. Les autres quais voient s'amarrer tous lesnaviresde transport, les remorqueurs du port ou les bateaux de pêche de la cité. Un peu plus loin, ce sont les quelquesnaviresde luxe des barons et autres richissimes exiléens. Le Quai Prime , orné en son extrémité d'une superbe statue, accueille quant à lui lesnaviresde marque, comme ceux des ambassadeurs forgiens. A perte de vue, on ne distingue que desnavires: du plus énorme transporteur forgien aux petites barges de débarquement, le port est une forêt de mâts et de cheminées crachant la vapeur. Dans la brume humide du port, les quais et leurs environs sont souvent bondés : marins, manutentionnaires, douaniers, émigrants désorientés, courtiers, armateurs, négociants, agents de Sanitation... Au bout des quais commence le Quartier Maritime. (...)
Les douaniers exiléens disposent d'une aile entière de ce bâtiment. Ils se chargent de vérifier les cargaisons ou de fouiller lesnaviressuspects. Ils ont aussi un rôle de comptabilisation des arrivées humaines, et s'assurent que les immigrants sont bien dirigés vers les dispensaires du port. (...)
Elle s'est toujours refusé à transporter des émigrants clandestins, au nom de ce qu'elle appelle « son éthique », sachant pertinemment où finit la majorité de ces malheureux... « Chaque nuit, un étrange jeu se déroule dans le vaste port encombré d'Exil. Les contrebandiers quittent généralement leursnaviresavant la rade d'Exil, sur des barges flottantes, afin d'éviter les contrôles douaniers. Ils se glissent alors silencieusement, à la rame, le long des énormes coques d'acier ou de bois, profitant des volutes de brume complice. (...)
On raconte que des nefs étranges viennent s'y amarrer, que c'est là que débarquent les spectres de leursnaviresfantômes... Pour ma part, je ne vis jamais rien de tel lors de mes quelques visites nocturnes, mais cela était peut être du au fort taux d'alcool dans mes veines. (...)
Bien sur, la puissance maritime exiléenne ne se limite pas à ces monstres. La flotte de la cité est constituée de très nombreuxnaviresde moindre taille comme les frégates d'assaut rapide ou les patrouilleurs. Tous disposent de coques et blindages métalliques, et seuls quelquesnaviresécoles utilisent encore la propulsion à voiles. En comparaison, lesnavirescontinentaux, bien souvent construits en bois, ne peuvent espérer se mesurer à la flotte exiléenne. La Cité industrielle : Exil, dans son souci constant de survie et d'indépendance farouche, a toujours été à l'avantgarde du progrès. (...)
Cette modularité permet bien sur d'adapter les ensembles de production aux besoins de construction desnavires. C'est ici que naissent les mastodontes d'acier qui arpentent l'océan noir : les élégants vaisseaux de guerre de la marine exiléen, les Léviathans ou les plates-formes de pêche et d'extraction. (...)
La renommée des chantiers navals est telle que les armées continentales commandent ici leurs destroyers ou leurs frégates, au prix fort. Lesnaviresexiléens possèdent la réputation non usurpée d'être les plus puissants et les plus rapides. La technologie maritime d'Exil est à des années d'avance de celles de ses voisins forgiens. Là où les forgiens construisent encore desnaviresde bois, les éxiléens assemblent des coques d'acier effilées. Là où les forgiens naviguent encore à la voile, lesnaviresde guerre d'Exil sont propulsés à la vapeur. Bien sur, les exiléens réservent à leurs forces navales leurs principales innovations, et ne livrent aux forgiens que desnaviresque surclassent aisément les siens. Les hauts fourneaux exiléens du dessous de la cité sont reliés aux chantiers navals par des systèmes protégés de convoyage sur rail. (...)
Exil étant après tout une île, l'essentiel de la défense de la cité est donc maritime : la force navale exiléenne est déjà redoutable, et l'on construit inlassablement de nouveaux cuirassés et croiseurs dans les chantiers navals de la cité. Lesnavirescroisent sans relâche entre la cité et les portes d'airain, ainsi que dans les eaux continentales, sous couvert de « protection des biens marchands ». (...)