Paris aux mains des Ventrues de Rome
sur Maëlkavian
Le Clan Ventrue est le clan traditionnellement dominant dans le Royaume de France et à fortiori à Paris. La mainmise Ventrue date de l'antique occupation de la ville par les Romains et plus précisément de Labienus, le général qui défit les troupes de Camulogène et offrit Lutèce à Jules César. La ville gauloise fut investie par les soldats, puis les commerçants, les architectes et les artistes. Bientôt, les imposants bâtiments de pierre et de briques rouges s'élevèrent au dessus des habitations sommaires ...Contient : pouvoir (17)(...) En - 45, Remus fit du général honoré par ses pairs un membre du Clan Ventrue et le destina à être un des puissants piliers sur lesquels reposait la stabilité de la cité. Labienus étreint, il apprit vite et jouit de la facilité avec laquelle lepouvoirs'offrait aux ambitieux. Pendant des siècles l'ombre de Labienus planera sur Paris, principalement grâce à ses infants Tilius et Cassius auquel il accorda le Don en -25. (...)
La cérémonie de baptême de Clovis effectuée en présence de son armée associa l'Eglise à la légitimité dupouvoirroyal. En 511, Clovis convoqua un concile de 32 évêques : l'église mérovingienne était créée et repoussait les traditions païennes du peuple franc. (...)
La dynastie royale était le visage public de l'Ancien et Garibald sentit pour la première fois l'ambition effrayante de son maître : incarner une royauté parfaite, unpouvoirabsolu, un résumé de la noblesse des armes. Toutefois, après la relative unité du royaume maintenu par Clotaire, la dynastie perdit sa vocation et tous s'entre-déchirèrent pour s'approprier terres et richesses. (...)
La lignée brisée et corrompue ne répondait plus aux attentes d'Alexandre : sa déception fut si grande qu'il renonça définitivement aux descendants du fier Clodion. Pendant ce temps, l'emprise Lasombra augmentait et le roi Dagobert 1er affermit lepouvoirde l'Eglise au sein du royaume. Ecliastus et Lahto se réjouissaient des querelles au sein de la lignée royale et organisaient leurs relations au sein du clergé malgré les protestations de Cassius. (...)
Garibald fit son possible pour le convaincre que cette optique était sans issue : les mérovingiens entraient dans l'ère dite des rois fainéants, sanspouvoir, sans avoir, sans espoir à vrai dire. Les relations entre Alexandre et Garibald se firent plus tendues car ce dernier se sentait exclu des projets toujours plus profonds et secrets du roi. En dernier recours Garibald essaya de montrer à Alexandre que lepouvoirallait désormais être aux mains des grands propriétaires terriens et des maires. Il insista sur le fait que les Brujahs avaient bien compris cette évolution et saisissaient leur chance. (...)
Pépin, fils de Charles Martel, s'installa sur le trône et obtint l'aval de l'Eglise de Rome. Il ne se contentait plus d'être le dirigeant temporel mais était également investi dupouvoirdivin : le pape Zacharie avait décidé d'accorder le titre de roi à Pépin car 'est roi celui qui détient lepouvoir'. Le choix de Pépin avait été dicté par Thibaud et Sigebert, bien informés sur les affaires des hommes, pendant que les Toréadors favorisaient la reconnaissance du futur roi depuis Rome. (...)
Ecliastus décida de contre-attaquer sur un terrain qu'il connaissait bien et fit jouer toutes ses relations à Rome pour définitivement verrouiller l'accès aupouvoirpontifical. Hirmingarde et Bernard de Souabe furent détruits par les Lasombras au cours de cet épisode. La future Grande Cour était disloquée et lepouvoirtotal échappait à nouveau à Alexandre mais il ne baissa pas les bras, reconstitua son état-major et rencontra directement Cassius peu avant le sacre de Charlemagne. (...)
Les exploits de cet homme servaient à la fois les Ventrues d'Alexandre qui avaient favorisé son accès au trône mais affermissaient également lepouvoirreligieux de Lasombras. Cassius se lança avec Louis de Beaurain dans la lutte contre le Clan Lasombra en tâchant d'éliminer tous les agents parisiens d'Ecliastus. (...)
Il choisit de jeter à bas tous les efforts de ceux qui prétendaient le manipuler et s'allia aux Nosferatus et aux Malkavians, normalement peu enclins à convoiter lepouvoir. Alexandre quitta Paris avec ses collaborateurs et s'installa à Aix afin de maintenir son influence. (...)
Il refusa que Louis de Beaurain le remplace et figea la Cour dans une situation confuse, en proie aux querelles depouvoiret affaiblie par le manque de clairvoyance de ses membres. Le Clan Toréador, qui s'érigeait maintenant comme un adversaire très sérieux des Lasombras sur le plan religieux, contesta systématiquement les décisions de la Cour d'Alexandre qui sombrait peu à peu dans l'apathie. (...)
Alexandre sentit la fin des fils de Charlemagne, obligés de revendiquer leur autorité auprès d'hommes de valeur qui détenaient le vraipouvoir. Ainsi se succédèrent des seigneurs de plus en plus ambitieux qui n'avaient que peu de considération pour les prérogatives de la véritable famille royale. Paris fut dirigée par des hommes de tête et en 987, c'est Hugues Capet qui accéda aupouvoir. La littérale élaboration de la future dynastie capétienne incomba à Alexandre et ses acolytes. (...)
Les grands féodaux n'étaient pas très impressionnés par Hugues qu'ils pensaient confiner à un rôle de figuration compte tenu du fait que les comtes de Paris et ducs de France avaient beaucoup perdu de leurpouvoir. Aussi Hugues put-il obtenir ce titre en 987 sans inquiéter ses pairs qui ne se doutaient pas du destin qui attendait le fondateur de la dynastie capétienne, la fierté d'Alexandre. (...)
Les Ventrues étaient divisés sur l'attitude à avoir vis à vis de la comtesse. Certains, tels que Sigebert ou Conrad d'Aunoi, reconnurent Saviarre comme la récipiendaire dupouvoird'Alexandre désigné par lui. Jouissant de cette prérogative royale, son autorité était incontestable. (...)