Les Deux Garabagnes
sur L' Oiseau Oracle au format (627 Ko)
Contient : règles (6), réglés(...) Petit à petit cette noblesse de fait devint héréditaire et c'est elle qui détient aujourd'hui le pouvoir politique et économique. La société chevaleresque s'est organisée selon lesrèglesde la féodalité, les multiples liens qui unissent les vassaux à leur seigneur. L'île est constellée de petites principautés, seigneuries organis ées autour d'un châtelain, maître absolu sur ses terres. (...)
Il existe bien sur une hiérarchie au sein de la classe chevaleresque, du simple soudard lié à son seigneur au grand baron dont les terres sont concédées à de nombreux vassaux. Néanmoins tous essaient d'être fidèles à un idéal, à certainesrèglesde comportement social qui les démarquent du reste de la société. C'est ce que l'on peut appeler la «chevalerie». (...)
(En un mot le gardien peut puiser à satiété son inspiration dans les innombrables récits arthuriens). Lesrèglesde la chevalerie se sont fixées avec la naissance de la classe chevaleresque. Mais avec le temps les déchirures se sont estompées, les invasions ont cessé et la justification première de ces guerriers à cheval à disparu. (...)
C'est l'occasion d'acquérir le bien suprême : la renommé, et plus prosaïquement de s'enrichir : on essaie de prendre les chevaux et l'équipement de l'adversaire ou bien de capturer des chevaliers qui seront ensuite rançonnés. De même les conflits judiciaires sont toujoursrégléspar un combat singulier entre deux champions, représentant chacun un parti. En principe vainqueurs et vaincus acceptent toujours le verdict des armes. (...)
Oh bien sûr ces fiers guerriers sont fait du rêve dont on fait tous les hommes. Ils sont faillibles, mais on essaie bon an mal an d'être fidèle auxrègleset coutumes qui suivent : Respect de la parole donnée. Le chevalier (et en général tous les garabans) accorde une grande importance à la parole donnée, un serment ne se fait jamais à le légère, une fois prêté il faut aller au bout de ses engagements. (...)
Droiture. ? Il s'agit du code de combat, entre chevaliers uniquement, contre des roturiers il n'y a pas derèglesqui vaillent ! ? : Le chevalier ne combat pas n'importe comment. Il ne porte pas de coup en traître, n'attaque pas un adversaire sans armure ou désarmé, il sait épargner celui qui demande merci, généralement en échange d'un serment. (...)
En bref, un certain décalage doit appara ître : entre une éthique un peu absurde et un mode de vie violent ; entre un ensemble derèglesétablies du temps où les chevaliers avaient une réelle utilité guerrière et une réalité qui a changé. (...)Au Second Âge, l'île de la Petite Garabagne était la vassale d'un puissant royaume continental bien plus vaste qui se trouvait au sud et qui s'appellait fort justement la Grande Garabagne. Vint le réveil des Dragons, l'Âge du Grand Vent. Sous un vent dévastateur charriant les déchirures comme feuilles mortes en automne, le Grande Garabagne s'enfonça presque entièrement dans les eaux et la Petite, par un étrange mouvement de balance, fut surélevée de plusieurs centaines de mètres... Et, alors ...