Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : arme (7), armé (2)(...) Puis j'ai remis Ragnar sur ses pieds, j'ai tiré mon épée, et je l'ai attiré derrière moi dans le dédale de ruelles. Lui-même avait sorti sonarmemaintenant. Il était remis de sa première surprise et attendait d'en découdre. Ce ne fut pas long. Deux embranchements plus loin un gros gouriarméd'une hache se mit en travers de notre route. Sa lame ne m'effleura même pas, il était beaucoup trop lent. (...)
J'ai violemment repoussé Ragnar en arrière sous un porche tout en me jetant moi-même de côté. Le carreau atterrit au milieu de la ruelle. Planqué contre un mur, j'ai rapidementarmémon arbalète de poing tout en jetant un regard vers ma cible. Il réarmait lui aussi. Je fus le plus rapide, et il s'effondra lorsque mon projectile l'atteignit. (...)
Mon dard devait avoir frappé sa cible. L'intrus n'irait plus bien loin. Refermant ma prise sur le manche de monarme, j'ai entrouvert la porte très doucement. Et il était là, une saloperie de gouri qui titubait au milieu du petit salon. (...)
Mon somnifère semblait faire effet ; heureusement, avec le prix qu'il avait coûté. Je me suis approché, il m'a vu, a tenté de sortir sonarme... mais sans succès, trop faible. Il prît peur lorsqu'il me vit lever ma lame. Je ne l'ai cependant frappé que du pommeau, sur la tempe. (...)
Il attrapât le poignet de l'homme en face avec une rapidité déconcertante, et le tourna brutalement ; juste ce qu'il fallait pour faire lâcher l'armesous la douleur mais ne pas casser. La seule parole qui suivît fut un ordre aboyé de payer la somme attendue. (...)
Il me visa de manière plus menaçante, mais s'écroula soudainement, un petit carreau d'arbalète planté dans la jugulaire ; son index se referma sur la gâchette de sonarmeet son propre carreau s'envola dans les airs. Surpris, son acolyte eut le réflexe de tirer au tromblon dans ma direction ; il n'a pas visé Yashi, mon ami félis planqué sur les toits. (...)
Gerrnie marchait devant, petite silhouette ramassée sous son informe manteau marron. Et j'avançais derrière, imposant et menaçant, la main sur la poignée de monarme. Après tout, j'étais là pour mes gros bras et mes talents de combattant. Gerrnie nous fit marcher jusqu'à une taverne presque aussi décrépite qu'elle, au fin fond d'une ruelle de Bejofa. (...)
J'ai roulé dans la chambre où deux silhouettes gesticulantes et hurlantes bougeaient dans le lit. Je me suis jeté sur elles, et monarmea accompli sa besogne. J'ai observé les deux corps. Il y avait là l'herboriste ainsi qu'un tout jeune garçon blondinet. (...)