Les voyages du Conscience Tranquille : Fornice (1105)
sur Loukoum On Line
Mora (1105) : Gam, qui trouve qu'on commence un peu à s'ennuyer à bord, commence à draguer Swen Jonathan. Ce dernier est d'une apparence plutôt banale, mais pourrait sûrement être beau gosse s'il prenait un peu soin de son apparence. Par contre, ce que Gam prenait au premier abord pour de la timidité n'en est pas vraiment : il est socialement à côté de la plaque et n'a probablement pas compris là où elle voulait en venir. En fait, comme elle s'en rend assez rapidement compte en essayant de nouer ...Contient : oeuvre (5)(...) Le CPMF, ayant appris que le chef de la délégation centaure était un amateur éclairé d'art multimédia centaure, s'est procuré à grand prix (et avec moult difficultés) uneoeuvred'art d'Irmi Kagashur, une artiste impériale qui est l'un des rares non-centaures à maîtriser cette forme d'expression artistique. Malheureusement, le chef d'oeuvre, une pièce baptisée Gnak'kak, ce qui se traduit approximativement par Murmures d'été, a été dérobé par des malfrats agissant probablement pour le compte d'un groupe d'intérêt commerciaux rival du CPMF (probablement, parce que l'enquête officielle n'est pas terminée et que le jugement n'a pas encore eu lieu). (...)
Malheureusement, les Forniciens ont réalisé ensuite que Gnak'kak avait été endommagé dans les péripéties subies ; ce n'est pas facilement décelable pour un humain (ce qui explique que le problème n'ait été décelé qu'après coup, en comparant des images de l'oeuvreprise après son sauvetage avec d'autres antérieures au vol), mais pour un centaure, surtout un connaisseur, ça ne sera pas la même chose. (...)
En demandant des précisions, nos héros apprennent les détails suivants : Gnak'kak est constitué d'une série de projecteurs holographiques, qui produisent une image en trois dimensions représentant des plantes originaires de Kirur en train d'onduler sous l'action du vent ; d'un haut-parleur qui émet pendant une quinzaine de minutes ce qui pour des oreilles humaines n'est que cacophonie ; et d'un grand nombre de croissants en cire, qui sont l'élément central de l'oeuvre, le reste étant très grossièrement comparable au cadre d'un tableau ou au piédestal d'une statue. (...)
Le présentoir était vide et la mallette d'origine contenait les pièces à retirer. Comme l'inauguration officielle de l'oeuvred'art n'avait pas encore eu lieu, c'est peut-être normal. C'est peut-être aussi parce que les K'kree s'étaient rendu compte que les pièces étaient défectueuses. (...)