Histoire et organisation de l'Empire (Encyclopédie
Galactique – tome I)sur Empire Galactique au format (1.1 Mo)
Contient : pouvoir (24)(...) Aux balbutiements de la technique interstellaire faisaient écho des gouffres d'ignorance humaine. Durant des siècles d'ombre,pouvoirabsolu et poigne armée furent les seuls recours des maîtres des mondes pour masquer l'incohérence de leur domaine. (...)
La grande variété des planètes de la Confédération, le nombre quasi illimité de produits, d'objets ou de matières premières échangés entraînèrent un développement considérable dupouvoiréconomique et donc du progrès technologique. Des mégacorporations sont nées alors, qui existent encore aujourd'hui. (...)
Sous le nom de « Loge Tekno » cette organisation finit par enrôler la majeure partie des scientifiques, désormais appelés « Teknos ». Rapidement, la Loge, par-delà ses objectifs humanistes, devint un contre-pouvoiren face des autres organisations politiques ou syndicales. Le besoin d'un personnel technique de plus en plus performant et compétent fit des Teknos les principaux détenteurs du savoir. (...)
Mais ils rencontraient peu de résistances. La paix nécessaire au progrès et à la prospérité de tous impliquait l'exercice d'unpouvoirfort au centre de la Galaxie. En 8054, l'assassinat de Zarouh par un fanatique terrien eut finalement peu de conséquences. (...)
Après d'âpres conflits où l'Admintek était à la fois juge et partie, la Hanse fut dissoute par Sa Majesté. Mais les Teknos avaient été trop loin. Au point de menacer lepouvoirimpérial qui dépendait d'eux aussi bien pour recueillir des informations que pour exécuter ses décisions. (...)
De nombreux chefs-d'oeuvre qui sont aujourd'hui la fierté des musées impériaux datent du 96ème siècle. La Vertu démoniaque : Pourtant lepouvoircentral restait désespérément stérile. L'Empire savait consommer mais non plus produire. Alors qu'on ne découvrait plus de nouveaux systèmes, on annexait à tour de bras les petits Etats indépendants que la furie colonisatrice avait laissés en friche derrière elle. (...)
LA DECADENCE Mais la philosophie profonde de la révolte karia, cet ardent élan mystique rejetant le matérialisme et le mode de vie béat des Citoyens impériaux, montre l'urgente nécessité d'un souffle nouveau, d'un idéal élevé face aux déprimantes mesquineries d'unpouvoirpoliticoadministratif hypercentralisé relayé par une tentaculaire emprise technico-commerciale, ellemême consolidée par le monopole des transports interstellaires. (...)
Sa révélation par les homéosjournaux fit l'effet d'une bombe : sur chaque planète nouvellement colonisée, la population de colons comportait un clone du Connatic, équipé des derniers gadgets technologico-militaires (prothèses armes, armures, etc.). Sa mission secrète était tout simplement de prendre lepouvoirdans la colonie puis, avec l'aide d'autres clones du Connatic, de former des confédérations qui, bientôt, s'opposeraient à l'Empire. (...)
Un tel programme de conquête de la Galaxie par un seul homme reproduit à des centaines d'exemplaires constitue à ce jour le plus extraordinaire complot contre lepouvoirimpérial. La disparition prématurée mais opportune de l'impératrice permit au Conseil suprême de se débarrasser du Connatic et d'édifier les lois anti-clonages encore en vigueur de nos jours. (...)
Cette nouvelle faillite d'un Empire trop dédié aux seules lois du profit fut lourde de conséquences. Lepouvoirdémesuré octroyé aux dirigeants devint suspect. On se méfiait des machines et on dénonçait la manipulation des populations à l'aide de la science tekno. (...)
Empereur Padishah XIV. L'Empire est vaste. Dicton populaire. Toutes les routes mènent à Prima. Dicton populaire. LEPOUVOIRCENTRAL : Planétoïde artificiel bâti par la Loge Tekno en l'an 9000, Prima est le siège de la puissance impériale. (...)
Le Conseil suprême se garde bien d'intervenir sur le plan local : chaque monde de l'Empire est libre de se doter du type de gouvernement qui lui convient. LEPOUVOIRDES GUILDES : Leurpouvoirest essentiellement de nature transgalactique. Elles interfèrent rarement au niveau local. Néanmoins, chaque guilde possède, sur chaque monde équipé d'un astroport navyborg sol ou orbital, un « comptoir ». (...)
Il sert de bourse d'échanges d'informations (et éventuellement d'asile) aux différents professionnels des guildes. Sur certains mondes dictatoriaux, le contre-pouvoirdes guildes est l'élément déterminant qui empêche ces planètes de sombrer dans une barbarie totalitaire hélas fréquente, et pas seulement sur les mondes indépendants frontaliers. (...)
Malgré tous les remous, l'Armée a traversé les âges sans jamais renier sa principale mission, le maintien de l'ordre. Elle a donc toujours tôt ou tard fait allégeance totale aupouvoircentral. Ecartelée au moment de la rupture entre l'antique Confédération interstellaire et ses colonies, elle connut la plus grave crise de son histoire, la Guerre des divisions. (...)
Plus tard, le haut commandement lutta avec énergie et efficacité contre les paraguildes formées lors des conflits sécessionnistes. L'Armée s'est toujours ralliée aupouvoirqui s'ensuivait, quelles qu'en soient l'origine et la légitimité. Dotée d'une structure interne forte et déterminée, d'une solide réputation d'obéissance sans faille, c'est l'organisation qui entretient le plus grand nombre d'antennes dans l'Empire. (...)
Explorant sans relâche la Galaxie, allant d'un système stellaire à l'autre pour échanger des biens ou des idées, les Marchands ont participé à l'édification de l'Empire actuel. Lepouvoirpolitique eut longtemps des démêlés avec ces trublions farouchement individualistes. Très tôt, les Marchands établirent des regroupement en corporations, créèrent des écoles commerciales de statut galactique, et unirent leurs efforts au sein d'une même organisation, la Hanse. (...)
Il n'y a d'ailleurs aucun droit d'asile dans ces représentations pour les Marchands accusés de fraude, corruption ou toute autre atteinte au droit du commerce local ou au Cosmob impérial. La Hanse des Marchands a lepouvoirde l'argent ; c'est donc la plus riche des grandes guildes de l'Empire. Le Consortium des banques, groupement des 27 plus grandes banques impériales, principale filiale de la Hanse, gère les immenses ressources financières de l'Empire. (...)
Qui dit Guilde Navyborg dit vaisseaux spatiaux. Elle contrôle la quasi-totalité des moyens de transport entre les mondes. Lepouvoirque détiennent les Navyborgs est immense, et ils en ont conscience. Mais ils ont aussi conscience du fait qu'abuser de cepouvoirpour obtenir des avantages à court terme provoquerait assurément leur propre chute, par ricochet. Aussi, les Navyborgs sont-ils profondément légalistes. (...)
Lors du concile Amiltène, au 110e siècle, fut rédigé la Grande Charte oecuménique qui régit aujourd'hui encore l'utilisation de toutpouvoirPSI. Le principe directeur de cette charte repose sur le droit fondamental de tout Etre à l'intimité mentale, sauf dans le cas, prévu par le Droit impérial, d'une extrême légitime défense de la part du PSI. (...)
Elles semblaient sérieuses, raisonnablement puissantes et désireuses d'intégrer dans l'harmonie le « phénomène PSI » à l'Empire galactique. Rassuré, lepouvoirimpérial mit fin aux psinocides. Ultérieurement, une décision du Conseil suprême ordonna l'ajout à la charte des points suivants : * Les Prêtres au-delà du grade d'acolyte (grade 3) sont interdits du port et de l'usage des armes physiques, existantes ou à venir, de quelque nature que ce soit. (...)
Parallèlement fut décidée la création d'une police des pensées, appelée « Psipol », chargée de la protection de l'intimité mentale de tous les Etres, religieux ou laïques. La Psipol possède seule lepouvoirde sonder mentalement de façon officielle. Cependant, chaque communauté religieuse a, depuis, fondé officiellement sa propre Psipol. (...)
Signataires de la Grande Charte oecuménique, six Eglises coexistent dans l'Empire et constituent la quasi-totalité dupouvoirpolitique du Clergé. * Les Religions, également signataires de la Charte, restent quant à elles beaucoup plus attachées à un passé historique spécifique. (...)De temps à autre, il se présente comme un haut fonctionnaire, il lui arrive souvent de récompenser la bonté et l'abnégation. La vie quotidienne de ses sujets le fascine, et c'est toujours avec attention qu'il écoute leurs conversations... Les Mille et Un Mondes, légende de Jack Vance le Marin. Tapie au détour d'une connexion secondaire d'un ordina-juriste, murmurée dans le brouhaha d'un bar du quartier de l'astroport, contée par la TriDnounou aux enfants sur le point de s'endormir, court ...