Le Cénacle des Immortels
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Seuls les profils des personnages importants sont exposés dans le corps de texte. Les autres sont assimilés à des profils classiques tels qu'on peut les trouver dans les Cahiers Gris, ou dans les différents archétypes présentés dans la gamme officielle Agone, le jeu de rôle d'Heroic Fantasy dans les Royaumes Crépusculaires. GESTE. « La Flamboyance... Ainsi nommée de par l'époustouflante civilisation humaine qui s'épanouît alors en chaque point de l'Harmonde, elle n'en compta pas moins ...Contient : ville (53), atelier (2)(...) Guettant l'extérieur, il s'aperçut que des bûcherons s'étaient installés pour la journée dans sa clairière. Il attendit leur départ, mais il ne vint jamais. Aujourd'hui s'élève autour de son arbre lavillede Torrentielle, au coeur du vallon de Salutrins. C'est sous cette bourgade paysanne, chers Sigiles, que se dresse le Cénacle des Immortels, découvert lors des récents événements dont vous avez sans doute entendu parler, et qui font l'objet de la suite de ce rapport. (...)
Il existe également quelques bâtiments neufs, réalisés par la famille Rornoc, des nains installés en Ouestrevent depuis un siècle environ, et ayant participé aux grands travaux de Torrentielle. Au fond du vallon, sur le petit plateau où ruissellent bruyamment les trois cascades, lavillede Torrentielle rassemble la grande majorité des Salustres. Solidement ancrée sur les parois rocheuses, lesquelles ont été creusées pour en extraire les matières premières réclamées par les architectes et autres maçons, lavillea beaucoup évolué depuis sa fondation, il y a trois siècles. Au départ, il ne s'agissait que d'une petite communauté de trappeurs et de bûcherons, comme il en existe tant d'autres dans les collines, mais peu à peu ses palissades de bois ont laissé place à de solides murailles de pierre, avant que la grande majorité des demeures ne voie sa structure renforcée de murs bien plus solides que les coffrages et colombages traditionnellement employés dans la région. (...)
Tout ceci fut réalisé, il y a un siècle environ, sous la houlette de l'Equerre, spécialement détachée sur place à la demande du seigneur de l'époque, arrière-grand-père d'Armandin de Torrentielle. Pourtant, l'institution naine n'a jamais souhaité ouvrir de succursale dans laville. Une partie des plans est conservée dans les archives domaniales, mais la majorité des Le Pont de Solonge : Une Légende... Il y a plusieurs siècles, la vallée était peuplée de fées bienfaitrices. (...)
L'Alinois serait le dernier survivant de ce peuple de fées, disparu dans des conditions inexpliquées... planches ont été rendues à Rubens Rornoc, maître d'oeuvre de l'époque, chargé de les ramener à ses supérieurs. Lavilles'articule autour de la Place de l'Alinois, centre névralgique matérialisé par l'intrigante silhouette d'un chêne centenaire et à l'apparence inquiétante. (...)
Le reste de la place est pavé, et s'agite chaque semaine d'un grand marché. La Grand-Voie, principale artère marchande, en part vers le sud et quitte laville, tandis qu'au nord, deux voies conduisent vers Ouestrevent, au nord ouest, et le manoir seigneurial au nord est. (...)
L'ensemble n'est guère plus grand que certaines maisons bourgeoises lorgolaises, mais il n'en reste pas moins que le manoir s'affiche comme la plus riche demeure de laville. La cité est essentiellement séparée en trois quartiers. Au nord ouest de la Grand-Voie, au pied de la Violente, vivent les classes moyennes, commerçants et artisans, ainsi que les exploitants de bois les plus aisés. (...)
C'est aussi là que se trouve la plus belle auberge de Torrentielle, « L'enfant des Eaux », toute de marbre et de stuc, où descendent diplomates et négociants en visite. L'eau des canaux sort ensuite des murs de lavillepour s'enfoncer dans le Gouffre, autour duquel s'organise le quartier éponyme, dernier des trois de laville. On n'y accède que par un canal ou par l'extérieur de la cité, ce qui fait dire à certains que le Gouffre ne fait pas vraiment partie de Torrentielle. (...)
Protégé de l'extérieur par une simple palissade de bois, le Gouffre est un quartier assez récent bâti à la hâte (et à l'ancienne, avec coffrages et colombages) pour éponger l'excédent démographique, et par la même « isoler » les classes les plus démunies. En effet, avec les travaux de l'Equerre, le coeur de lavilleest devenu financièrement inabordable pour les petits travailleurs, forçant ceux-ci à s'entasser en périphérie de l'agglomération. (...)
Sous les pavés de la cité s'entrelacent, d'après les études de l'Equerre, des kilomètres de galeries plus ou moins naturelles, certaines s'apparentant au lit souterrain des rivières qui traversent le sous-sol de la bourgade, dont plusieurs paraissent très anciennes, et faites dans un style peu connu, selon des méthodes qui relèvent davantage du surnaturel que de l'architecture. Une partie de ces galeries a été réaménagée par les nains pour constituer le réseau d'égouts de laville, et l'on pense que certains malfrats (dont peut-être une société de farfadets) se cachent dans quelques vieux corridors. (...)
D'aspect fragile, semblant plus léger qu'un pétale de rose, il cache sa carcasse décrépie sous de lourds vêtements de jute, probablement tissés bien avant que la première pierre de lavillene soit scellée. Sortant de l'un de ses replis, une parodie de salanistre ténébreuse s'amuse de son maître. (...)
Sa « salanistre », autrefois dissimulée sous l'ectoplasme, lui a bien appris qu'en accomplissant les souhaits de chacun, il lui permettait de sonder les pensées de la population, et qu'ainsi ils deviendraient laville. Sans oublier ce devoir d'éducation si cher à la « salanistre », qui en profite pour distiller ainsi, lentement, son « savoir » dans le coeur des hommes... Ce qu'il veut : La mort, voilà ce que souhaite Alinoa. (...)
Ses parents moururent de sa folie, mais son action attira à lui quelques fidèles qui aujourd'hui épaulent son combat. Bientôt, la grande Pyrification pourra avoir lieu, et Torrentielle sera alors proclaméevillesainte ! Ce qu'il veut : Albin est obsédé par le feu. Depuis sa demeure, il commandite les actions des Empyrés, lesquels recherchent activement les Elus. (...)
Outre Rubanne, ils ont déjà repéré Ormère, et ce petit personnage noir qui vole de toit en toit dès que tombe le soir. S'il parvenait à tous les convaincre de se rallier à lui, les flammes pourraient s'emparer de laville. Ce qu'il sait : Il sait que l'on rôde sur les toits à la nuit tombée ; il sait que la vieille Ormère lui est acquise, et qu'elle est bien plus qu'elle ne le prétend ; mais surtout, il sait que Rubanne porte en elle la Flamme. (...)
Pour lui, tout cela n'est qu'une superstition locale, qui distrait les esprits et lui facilite donc la tâche. En revanche, la présence de farfadets envillel'inquiète au plus haut point. Il craint que ces fouinards ne découvrent le Cénacle avant lui, saccageant les vestiges comme de vulgaires enfants. (...)
Ce qu'elle sait : La jeune femme, longtemps très en retard sur les notions d'étiquette et de diplomatie, est aujourd'hui tout à fait apte à seconder le suzerain d'un domaine tel que le vallon de Salutrins, du moins en théorie. Au fait des affaires qui courent enville, apportant sur la générosité excessive d'Armandin un regard de plus en plus critique, elle se sent chaque jour moins à l'aise dans son costume de conjointe collaborant à la vie domaniale. (...)
Elle ignore encore beaucoup, à commencer par sa propre Inspiration, mais sait qu'elle a « la Flamme », comme lui a révélé un jour un fanatique agenouillé devant elle, alors qu'elle était descendue enville. Elle est bien incapable de faire le lien entre cette « Flamme » qu'elle sent parfois briller en elle, et ses rêves oniriques ou les secrets du Cénacle. (...)
Depuis, elle ne pense plus qu'à servir son maître, dont les plans sont d'un grand altruisme. Bientôt, toute lavilles'éveillera à la Connaissance, et deviendra un modèle de liberté et de générosité pour l'Harmonde ! (...)
Auguste et Malvine Cycledor : Allure : Ce couple de farfadets est le seul à vivre au grand jour dans la petitevillede Torrentielle. Ils sont pour certains une véritable curiosité, pour d'autres un mauvais présage. Ils sortent fort peu de leuratelierd'apothicaire, que tous critiquent mais fréquentent également. Leur air « trop bien pour être honnête » n'attire pas moins la sympathie de certains, et l'on ne manque jamais de se ravir des tenues modernes portées tant par Auguste que par son épouse. (...)
C'était sans compter sur les activités de leur fils et le libertinage de Perrine... Ce qu'ils savent : Les Cycledor savent tout des petites affaires de leur fils, où il se cache et comment il souhaite régner sur laville. Ils savent également que le sous-sol de lavillecache bien des secrets, qu'ils se garderont bien de déranger. Ils savent également que Firmin est en compétition avec un être nocturne qui hante laville. Pour Auguste, il s'agit de l'Esprit de l'Alinois, un arbre dont il aimerait bien percer les mystères. (...)
Sous ses jupons blancs sommeille son fond de commerce, et elle n'échangerait sa vie pour aucune autre. Histoire : La jeune Perrine est arrivée envilledeux années auparavant avec le reste de la famille Cycledor. Fille d'auguste et de Malvine, elle eut pour rôle de plaider leur cause auprès du seigneur local, désirant faire de cettevilleleur « fond de commerce ». Armandin fut très compréhensif, et leur offrit même une petite bourse de pièces comme gage de sa confiance. (...)
Nous nous dressons déjà, sombres et silencieux, dans le dos de nombreux honnêtes gens. Un jour, toute lavillesera gangrenée par notre organisation, et le commerce ne sera régi que par une seule règle : la nôtre ! (...)
Lorsque l'ombre s'étend sur lui, le petit brun se libère de ses frusques pour revêtir son complet noir et s'enfoncer dans les profondeurs de lavilleoù l'attendent ses cousins. Là, le malheureux souffrant se mue en un chef implacable, fier et hargneux, pour qui meurtre et rapine font partie du quotidien. (...)
Auguste et Malvine, par leurs activités parfaitement licites, lui procuraient une couverture idéale, et l'absence de concurrence ferait de lui le maître de laville. Mais Firmin ne comptait pas sur la présence d'un génie protecteur dont l'ombre plane sur Torrentielle. (...)
Il sait où trouver Armandin, voire Ormère si nécessaire, et comment atteindre leurs appartements sans passer par le hall du manoir. Allegro : Allure : Le seul satyre de lavilleest un fringant individu, haut et fier sur ses sabots d'ébène, aux chemises bouffantes à l'extrême et à la barbiche impeccable. (...)
L'une des caractéristiques morales de Torrentielle est cette fascination pour les croyances magiques, dont la plus commune est sans nul doute celle de l'Alinois. L'Alinois est un terme qui désigne à la fois l'arbre sombre qui trône au centre de lavilleet l'esprit bienfaisant qui l'habite. Cet esprit, parait-il, exaucerait chacun des voeux noués sur les branches de l'arbre. (...)
Il avait su d'emblée se faire aimer par le peuple, par des réformes allégeant le travail, une meilleure rémunération de certaines tâches et une prime de solidarité versée aux plus pauvres (en drachmes, évidemment). Cela lui donnait l'occasion d'instiller lentement sa perfidie dans cette petitevillenaïve, tout en poursuivant ses recherches premières sur l'emplacement du Cénacle des Immortels, qu'il pensait à juste titre enfoui sous laville, et qui deviendrait l'Oracle servant ses plans. Depuis quelques semaines, trônait à ses côtés la pure et douce Rubanne, fille unique de la famille Rosandre et promise d'Armandin, ainsi que sa nourrice, la perfide Ormère, laquelle se chargeait depuis des années de corrompre Rubanne. (...)
Celle-ci, Inspirée à l'avenir prometteur, nécessitait donc une intervention urgente du Conseil afin de ne pas succomber à la tentation du Semblant. En résumé, nous pouvons dire que lavillede Torrentielle est une joyeuse bourgade rurale aux habitants honnêtes et altruistes, comptant dans ses rangs une Inspirée couramment impliquée dans la vie du Domaine, dont les esprits sont fertiles et ouverts aux croyances les plus diverses, et qui, par négligence, a bien failli tomber tout entière, elle et son sublime héritage, sous la coupe du Semblant. (...)
Il a d'ailleurs, dit-il, profité de ses trois jours d'avance pour faire circuler l'information dans laville. Il pourra, à ce sujet, présenter Allegro aux autres PJ, lequel est chargé de diffuser la nouvelle. (...)
Sinon, c'est un jeune garçon, partant au travail de bonne heure (il oeuvre dans une menuiserie du Nord de laville) qui donnera l'alerte, et la Troupe ne sera alors prévenue que dans la matinée, par l'intermédiaire des rumeurs. (...)
L'enquête de proximité : Outre les informations fournies par le mendiant, la Troupe peut chercher à en savoir plus sur la victime. Personne dans la foule ne semble connaître cet homme, nul ne l'a jamais vu enville. Pourtant, un solide gaillard finit par venir trouver les Inspirés. Ils le reconnaissent sans mal puisqu'il s'agit du portier de l'auberge. (...)
La silhouette semblait avoir fort belle allure, cette personne loge donc probablement dans de plus riches quartiers de lavilleque le Gouffre. Malheureusement, les gondoliers n'ont convoyé personne dans la nuit. Toutefois, deux barques ont été amarrées au ponton la veille par des particuliers, et il n'en restait plus qu'une ce matin. (...)
Il n'en existe qu'une famille, les Cycledor. Le père, Auguste Cycledor, est l'apothicaire herboriste de laville. Son commerce, « Au Guérisseur », est connu de tous, et il n'est pas difficile de le trouver, au Sud de la Grand-Voie. (...)
D'ailleurs, leur ton change du tout au tout dès que l'on aborde la question de leur honnêteté, et la possible existence d'un « gang de farfadets » enville. Quant à accuser leur fils, ce serait douter d'un misérable handicapé. Ils ne craignent absolument pas l'intimidation, et n'hésiteront pas à se venger (plaintes auprès de la garde, agressions nocturnes) en cas de geste déplacé de la Troupe. (...)
Quelques minutes plus tard, Malvine s'éclipsera, et la suivre (poursuite difficile dans les rues de laville) ne conduit qu'à perdre sa trace aux environs des chutes de la Violente (Malvine est évidemment partie prévenir son fils qu'il doit se présenter, invalide, à l'heure du rendez-vous). (...)
Sa boutique est assez petite, mais les présentoirs regorgent de merveilles d'orfèvrerie. Selon Guilbert, « Dans cette boutique se trouve un produit de chaquevillede l'Harmonde ! », ce qui est tout de même très exagéré. Interroger ce jovial marchand ne pose aucune difficulté, il est disposé à raconter sa vie entière ! (...)
Seuls ces diables de farfadets y survivent ! »). Enfin, parmi les moyens de trouver les farfadets cachés sous laville, on peut envisager une surveillance nocturne des toits. La Troupe pourra alors voir de petites silhouettes furtives sauter de faîte en faîte. (...)
Eminence, il est difficile de prévoir combien de temps la Troupe va errer dans les soubassements de laville, et quels chemins elle empruntera. Une chose est certaine, ils découvriront fatalement l'entrée qui conduit dans une petite demeure, curieusement inhabitée (et dont on pourra leur affirmer qu'elle appartient aux Cycledor), et par laquelle même Mor Kham passera. (...)
Il est persuadé que le pauvre vieux a été assassiné par « le Fantôme », une drôle de créature qui leur fait concurrence sur les toits de laville(Firmin n'a donc aucun scrupule à « balancer » ce vilain confrère !). Il s'agit, apparemment, d'un lutin aux pouvoirs magiques très importants, qui rôde souvent autour de la Tisseuse de Liens. (...)
Il n'en est rien, et outre la mise en garde des farfadets qui ne souhaitent pas les voir fouiner dans leurs affaires, ils s'opposeront à plusieurs problèmes. D'une part, un certain nombre de galeries sont inondées par les égouts de laville, ou le lit souterrain des trois rivières. Pour progresser, il leur faudra plonger dans une eau peu ragoûtante, sans savoir s'il existe une issue au bout du trajet... D'autre part, les manifestations de la Geste sont plus violentes par endroits, et vos Inspirés pourraient en être victimes (vieillissant alors de façon palpable)... Enfin, un grand nombre de tunnels se sont effondrés, et le Cénacle est aujourd'hui cloisonné en un ensemble de secteurs ne communiquant pas les uns avec les autres. (...)
La venue d'Alinoa dépendra alors de l'urgence et de la pertinence de la tâche souhaitée. Alinoa reste toujours méfiant, et connaît très bien lavilleet ses habitants (le souhait a donc intérêt à être très crédible). Villiamo pensera certainement à violer Perrine afin d'attirer son admirateur. (...)
Mais rien n'y fait, Ormère joue la sceptique (« Mais voyons, mes amis, vous ne pouvez prêter foi à toutes ces superstitions ? »), et exige qu'on lui rende le Camée. S'il le faut, elle fera intervenir la garde. Une Flamme enville: La Flamme aura bien du mal à passer inaperçue, se dirigeant dès son émanation vers la Place de l'Alinois, où elle stoppe sa course, semblant pleurer sur le sort de l'arbre mort. (...)
Il a tout intérêt, dès lors, à bien dissimuler la lanterne, sans quoi les superstitions les plus folles vont se mettre à circuler enville(« Le monstre a dérobé l'âme du lutin noir », « il se nourrit de la force vive qui sort des corps », « il garde la corruption, le feu d'enfer sorti du malfrat pour contaminer d'autres gens », « il est l'avatar des Empyrés venu incendier laville»...). Enfin les habitants de Torrentielle, et vos Inspirés s'ils n'avaient toujours pas fait le rapprochement, se rendront vite compte que depuis la mort d'Alinoa, plus aucun voeu accroché à l'Alinois n'est exaucé. (...)
Les suivre n'est pas évident, mais permet de découvrir le quartier général des Empyrés, une superbe demeure dans la Petite Abyme, appartenant à un certain Albin Blanchet, tailleur de renom... Dans la gueule du loup : Au rez-de-chaussée de la demeure se trouve l'atelierd'Albin, où les Inspirés sont reçus par ses trois assistants, à l'oeuvre sur leurs mannequins de bois (s'ils sont prisonniers, ils se réveilleront au sous-sol, dans la salle de cérémonie). (...)
Enfin, une grande pièce se profile, chauffée à outrance et emplie de charbons ardents, ornée de nombreux braseros, et sentant fort la chair calcinée. Nul doute que l'on se trouve dans les égouts de laville, dans une salle similaire à celle que les farfadets utilisent comme refuge. Sur les murs lisses, au travers des tentures, les Inspirés verront peut-être des reflets des temps anciens, véritables ergastules dans lesquelles le Cénacle vit encore, par delà les âges... Au fond de la salle se dresse un autel et un bûcher, devant lesquels se tient un individu accoutré comme un dieu soleil. (...)
Comme moi, vous êtes des manifestations de la grandeur de la flamme ! Aidez-moi et ensemble, nous purifierons cetteville, et peut-être plus encore... ». La révélation de la Flamme : Eminence, vos Inspirés vont probablement, tout au long de cette discussion, tenter de s'y retrouver dans un quiproquos des plus insolubles. (...)
Si le combat venait à s'engager, Albin allumerait le bûcher et incendierait les tentures, tentant d'emporter les Inspirés et lavilletout entière dans son ouragan de flammes. Albin ne sait en effet pas se L'empressement de Misène : Il est bien possible, même si ce n'était pas dans ses plans, que Misène veuille subitement déloger l'imposteur qui usurpe son pouvoir pour reprendre les rennes de son Domaine. (...)
Je m'en suis longtemps détourné, mais aujourd'hui ma route mène droit chez moi. J'en aurai le coeur net. Pour cela, j'ai posé les jalons de mon infiltration anonyme dans maville. Après avoir insisté auprès de Villiamo pour que mon prochain rôle porte en permanence un masque à la mode abymoise, je suis parti en éclaireur. (...)