La campagne d'Arnor : 7 - Un Mariage Mouvementé
sur La Cour d'Obéron au format (533 Ko)
« Toutes vos paroles n'ont d'autre but que de dire : vous êtes une femme et votre rôle est de rester à la maison. Mais quand les hommes seront morts au combat et à l'honneur, vous pourrez brûler dans la maison, car les hommes n'en auront plus besoin. » Le Seigneur des Anneaux , livre V, chap. 2. 23 Gwirith 1406 du Troisième Age : Les aventuriers viennent juste de résoudre à la forteresse de Calmirië le ...Contient : orques (14)(...) La réception en l'honneur de Dame Lothíriel. L'homme aux longues dents. Le Seigneur Iorlas. Un costume de couleur strié de noir. Desorquesattention !» Après avoir dit ces quelques mots, l'inconnu trépasse ou tombe dans le coma (et dans ce dernier cas est inconscient pour de longues semaines). (...)
Tout s'annonçait donc au mieux pour la belle Lothíriel ; elle allait épouser le fils aîné du seigneur d'Aldvedh, un jeune homme prometteur qu'elle aimait depuis son enfance... Hélas, le destin en décida autrement, car des bandes d'orquescommencèrent à effectuer des raids sur le Calenardhon, en s'infiltrant assez loin dans le royaume, après s'être faufilé dans les Montagnes Blanches. (...)
Un an avant le début du scénario, une troupe de ces pillards s'est attaquée aux chevaux de Beleghir Harnastin - dans le dessein de voler Fëalókë. Le grand cheval a échappé auxorques, mais, affolé, a fui vers le Dwimorberg. Seul Aranor se risqua sur ses traces dans le sombre bois du Dimholt ; devant l'entrée de la Chaussée des Morts, il retrouva le cheval cerné par une dizaine d'orques. Il leur livra combat ; lesorqueset le vaillant jeune homme s'entretuèrent. Fëalókë, touché par plusieurs coups de lanceorques, se traîna jusqu'à l'orée du bois et y mourut. Personne ne savait jusqu'où Aranor avait poursuivi le cheval ; à Aldvedh, on n'osait pas imaginer qu'ils aient pu se risquer dans l'ombre hantée du Dwimorberg. On rechercha le jeune homme et le cheval pendant des semaines, mais l'hiver arrivant, les habitants se résolurent à admettre qu'ils avaient dû se tuer dans un ravin - ou qu'ils avaient connu une fin sinistre sous les cimeterres d'une bande d'orques. Seuls le seigneur Beleghir Harnastin, la belle Lothíriel et l'otage Daelec s'obstinèrent à chercher encore Aranor, ou à espérer son retour. (...)
Peu après, alors que l'orage devient moins violent, une troupe d'une vingtaine de cavaliers longent la cité (ils semblent venir de la puissante forteresse protégeant Aldvedh des raidsorques), et fonce à bride abattue vers les montagnes et le Dwimorberg, en suivant le cours de la rivière Limesneige. (...)
Il attend actuellement une caravane venant de Calmirië, et des vins qui ont été commandés pour la fête donnée par Galadhor pour le futur mariage de Dame Lothíriel. 11. Les fermes environnantes. Certaines ont déjà été assaillis soit par desorques, soit par des brigands. Les fermiers pensent à une attaque des Dunlendings de la montagne. 12. (...)
En entrant dans la cité, les aventuriers sont à la recherche du seigneur Iorlas, d'un homme aux longues dents, et enfin desorques. Le Seigneur Iorlas n'est pas encore arrivé, mais il est annoncé pour arriver dans la soirée. (...)
L'homme aux longues dents est le serviteur d'Usael, que fréquente aussi sans le savoir Caradoc (ce dernier se fait manipuler). Et enfin, lesorquessont dans les montagnes, et ont fait quelques raids irréguliers ces jours derniers contre les fermes environnantes. (...)
Ceux qui surmontent l'angoisse suscitée par la pierre découvriront dans son ombre des ossements blanchis mêlées de deux fers de lanceorquesrouillés ; le squelette est celui d'un cheval de grande taille (c'est le corps de Fëalókë.) Mais le fantôme, quant à lui, poursuit sa route sur une centaine de pas ; là, la forêt se heurte à une grande falaise de roche sombre, chue abruptement des sommets du Dwimorberg. (...)
) Devant la porte, d'autres ossements sont dispersés, mêlées à des boucliers brisés, des cottes de maille rouillées, des fers de lance et des lames de cimeterre corrodés. Il s'agit d'une demi-douzaine de cadavres d'orques- les crânes prognathes et les crocs irréguliers sont facilement identifiables. Mais dans les ombres de la porte se tient une grande ombre pâle, devant laquelle Fëalókë vient s'arrêter et encense. (...)
Aranor remercie ceux qui ont défié l'horreur de la Montagne pour venir jusqu'à lui ; il raconte qu'il lui a fallu des mois et des mois pour retrouver Fëalókë, et qu'après tant de solitude, retourner parmi le peuple du Calenardhon l'emplit de crainte En fait, lui-même n'a pas conscience d'être mort, et il refoule même le souvenir de son combat contre lesorquesdont les restes jonchent l'endroit, car cela le rapprocherait trop du moment où il a perdu la vie. (...)