Praetoria Prima : Tu quoque fili mi ??
sur Petit Peuple
Contient : règles (5)(...) Mais il n'est pas imaginable de réussir dans une entreprise sans l'aide des dieux, et la volonté et la prière peuvent être d'un grand secours pour ces aventuriers polythéistes. De ce point de vue, le jeu propose, au-delà desrèglesclassiques que l'on pressent déjà, un rapport très subtil à la 'magie', qui risque de déstabiliser les routiers du jeu de rôle. (...)
Le jeu propose donc un univers historique très fouillé, extrêmement bien documenté, où rien n'est laissé au hasard. Le maître de jeu, bien qu'informé dans le livret desrègles, des notions de base qu'il doit maîtriser pour rendre l'univers cohérent, se doit d'augmenter par ailleurs sa culture liée à la Rome antique, autant pour satisfaire les joueurs les plus exigeants, que pour augmenter encore l'immersion lors des parties. (...)
Débutant par une courte nouvelle, il se lit presque comme un roman d'aventures historiques, ce qui en facilite la mémorisation desrègles. Alors que le livre du joueur (passage d'une trentaine de pages) détaille Rome et explique les fonctions de la Praetoria prima, le livre du meneur de jeu (passage d'une quarantaine de pages) donne des informations et livres secrets que les aventuriers découvriront au fil des scenarii. (...)
Pour limiter le hasard, un résultat de 1 ou de 10 implique une modification de la règle. Si l'on peut regretter dans le livret desrègles, une qualité incertaine des illustrations, l'écran de jeu bientôt disponible aura,croyez-moi, bien vite fait de faire oublier ce relatif défaut, tant les illustrations y sont soignées, à la manière hybride des peintres de la Renaissance et de ceux de Pompéi. (...)
L'avis d'Oscar de Jarjayes : Par son côté très immersif, riche et fouillé, par son apprentissage extrêmement aisé desrègles, Praetoria prima concentre à lui seul l'essence de ce qui fait le jeu de rôle : à savoir, une jouabilité immédiate, une résolution des tests efficace, qui permettent de se concentrer tout de suite sur l'aventure proposée. (...)De la clameur des rues commerçantes à celle des champs de bataille, il n'y a qu'une nuance, subtile et pourtant tragique. Derrière les colonnes sculptées des temples et les parvis marmoréens se terre parfois la vermine insidieuse de la corruption. Sous le masque jovial de l'Orator se dessinent les traits Saturniens de la caste des Legions secrètes. Êtes-vous de ceux-ci, de ceux qui arpentent les rues désertes où les prostituées aguicheuses traînent leur misère? Êtes-vous de ceux-ci qui tissent ...