Nightprowler, les carrières de la seconde édition
sur Fred H au format (164 Ko)
L'ombre : La soirée promettait d'être tendue. Mes dons d'observation allaient être mis à rude épreuve. Combattant émérite reconnu dans la Principauté, connaisseur de nombreux poisons, observateur hors pair, j'étais devenu depuis des années l'ombre de Ragnar le Borgne. Ragnar, un personnage peu recommandable, mais à la tête de l'une des plus grosses guildes affiliée aux Félins à Bejofa. Un grand ponte quoi, le genre de personne à qui on refuse rarement un contrat, surtout lorsque ce ...Contient : couloir (6)(...) On m'avait engagé pour mes talents de spadassin, j'étais le soutien combattant du groupe. Il y avait là uncouloirparallèle aux égouts, éclairé par quelques lampes à huile. Trois portes, et au fond une volée d'escaliers. (...)
Je n'ai jamais su quel gadget il avait utilisé ce jour-là, mais il nous a tous fasciné. Ils sont rentrés. Je me suis déplacé dans lecouloir, toujours en surveillance des escaliers mais pour pouvoir regarder aussi dans la pièce. Visiblement une cave. (...)
Ce n'était donc pas la première fois que je devais m'infiltrer dans son antre. Je connaissais un passage en sous-sol. J'ai dû tuer un homme de main qui gardait uncouloir. Le jeune homme à récupérer était petit et frêle, je pouvais l'emporter sur mon épaule ; drogué, il n'avait conscience de rien, ne réagissait pas, et se ballottait dans mon dos comme un poids mort. (...)
Arrivé en haut, je suis resté caché dans l'ombre, observant le petit salon... et les deux gardes. L'un d'eux est resté là en faction. L'autre est ressorti dans lecouloir. Pour pouvoir lancer une dague, je devais me décoincer du conduit, et donc me mettre dans la lumière, ce qui attirerait son attention. (...)
J'ai prié pour que son râle ait été suffisamment léger pour ne pas avertir ses camarades. Il ne m'a pas fallu plus de complications pour éliminer celui qui patrouillait dans lecouloir. Restait la chambre. Je me suis accroupi devant la porte, observant la serrure. Oui, elle était piégée ; et au vu du métier exercé par ma cible, le piège devait être empoisonné. (...)
Petite escalade le long d'un mur fait de gros moellons. Tout était aussi facile que prévu. La fenêtre s'ouvrit tranquillement, et lecouloirm'accueillit sur ses lames de parquet grinçantes. Troisième porte à gauche. La chambre du maître des lieux et de sa femme. (...)