Crimes : version amateur
sur Les Ecuries d’Augias au format (156 Ko)
A la veille de la guerre de 1870, l'affaire bouleverse la France. La famille Kinck décimée par un meurtrier cupide, reçoit des obsèques nationales. Jean-Baptiste Troppmann, un Cernéen de 21 ans, est condamné à mort et exécuté. 1869 : l'affaire Troppmann Tout commence le 20 septembre 1869, au petit matin. Un cultivateur découvre par hasard dans un carré de luzerne, entre le fort d'Auberviliers et la gare de Pantin (à 2 km de Paris), le corps d'un enfant. Bouleversé, il court avertir les autorités ...Contient : vif, argent (8)(...) Il le fit et tomba aussitôt foudroyé ». Troppmann reconnaît aussi s'être emparé de ses papiers dont deux chèques et de sonargent, puis de l'avoir enterré. Il raconte comment il a demandé à Mme Kinck de lui envoyer de l'argentà la poste de Guebwiller. Par trois fois, il essayera de la toucher, mais le receveur méfiant s'y refusera. (...)
Il raconte à son retour à Paris comment Gustave, qu'il a attiré, le rejoindra le 17 septembre après un crochet infructueux à Guebwiller (la fausse procuration rédigée par Troppmann n'ayant pas de signature légalisée, l'argentne lui fut pas remis. Troppmann continue ses aveux : « Je menais Gustave à l'hôtel d'où il a écrit à sa mère pour lui dire de venir à Paris avec ses enfants. (...)
Le récit des meurtres est effrayant. IL MORD LE POUCE DU BOURREAU « J'ai tué Kinck pour m'emparer de l'argentqu'il m'avait dit avoir chez son banquier. C'était une nécessité pour moi de tuer les autres membres de la famille afin de supprimer tous les témoins », raconte Troppmann aux enquêteurs. (...)
Un succès aussi brillant et aussi peu contesté (depuis la défaite française de 1763 dans les guerres coloniales) ne pouvait que générer unvifsentiment de supériorité dans la mentalité victorienne. Le pays entier ressent le besoin impérieux, la mission sacrée, de devoir propager les valeurs anglaises aux confins du monde. (...)