Peste ! .....
sur Tartofrez au format (117 Ko)
Ce scénario a été initialement publié dans le supplément Prédateur et Charognard, édite par le 7ième cercle pour la gamme Vermine. Jérôme « Brand » Larré. Ce scénario est prévu pour des meneurs de jeu de Niveau 3, mais il peut être joué par des meneurs de Niveau 2 moyennant une préparation des événements-clés et des interventions des deux intervenants majeurs, que sont le Cardinal Séverin et Bernadette II. Il ne constitue en rien une introduction au jeu, et il est très important ...Contient : pouvoir (12)(...) Les ecclésiastiques n'ont d'autre choix que d'officialiser la chose et de mettre indirectement Dubord aupouvoirou de se couper de la population et perdre tous leurs privilèges. Quelques semaines plus tard, Lourdes devient donc « la cité de la Papesse » et la jeune sotte prend officiellement ce titre, sous le nom de Bernadette II. Afin depouvoir« mieux guider les hommes sur la voie de la rédemption que lui a montrée la Sainte Vierge», elle nomme alors un conseil de sept cardinaux en charge Malgré - ou grâce à - la victoire militaire, la des affaires courantes. (...)
Tous sont des hommes population quitta massivement la ville et grossit influents parmi les religieux ou la division Dubord, et le seul absent est l'évêque, malheureusement mort dans les jours qui ont précédé. Dans les faits, le fraîchement nommé cardinal Dubord prend lepouvoirmais, contrairement à son habitude, ne force pas les décisions et joue au moins en apparence le jeu du vote du conseil, quitte à convaincre dans l'ombre tel ou tel cardinal de le suivre. (...)
On travaille à votre salut, que ce soit avec ou contre vous ! Par contre, on y travaille tellement et on lutte tellement pour des onces depouvoirqu'on perd de vue les réalités : l'homme se permet encore de tuer l'homme, alors que la vermine reste une menace discrète mais bien réelle. (...)
Lorsque ceux-ci furent assez nombreux, il en libéra quelques-uns dans le camp de piété XIII et déposa quelques cadavres dans ses réserves d'eau. Pourpouvoirmettre son plan à exécution, il manipula le jeune Cardinal François-Xavier en lui faisant miroiter le prestige qu'il retirerait à sauver la ville d'une fausse invasion de la vermine... Que faire ? (...)
Le scénario n'étant absolument pas linéaire, les joueurs auront la possibilité de se déplacer à peu près partout en ville, sanspouvoirtoutefois la quitter. Ils seront aux premières loges pour voir la folie s'emparer de la cité. Par contre ils auront lepouvoirde « canaliser » cette folie et de la faire s'abattre vers telle ou telle faction, et en tant que tels, se verront courtisés par tout ce que la ville compte d'intrigants. (...)
Cela implique de continuer à prendre le traitement promis par les cardinaux tous les jours et pour les personnages sains, soit de ne pas attraper la peste, soit depouvoirégalement la traiter. Ils auront donc tendance à obéir dans un premier temps, puis à chercher à quitter la ville ou à voler les médicaments à la première occasion. (...)
Il fera suivre les personnages et utilisera généralement la menace et l'intimidation pour arriver à ses fins, mais il n'hésitera pas à les mettre en application si cela peut l'aider à préserver sonpouvoir. Le Cardinal Andréas : Autre figure importante du Conseil, il était l'un des fidèles alliés de l'ancien évêque autoproclamé de Lourdes et attend depuis de reprendre lepouvoir. Il sous-estime totalement l'épidémie et compte bien s'en servir pour confondre la supercherie de la Papesse et provoquer la chute du Cardinal Séverin. (...)
Certains camps de piétés et coins de la haute ville - en tout cas, là où sont les personnages - deviennent rapidement des champs de bataille qui devront finalement êtres abandonné s à la vermine pour mieuxpouvoirla confiner. Les émeutes reprennent alors de plus belle et suivant les efforts des personnages, le destin de la cité va se jouer lors de l'apparition de Bernadette II. (...)
Mine de rien, cela veut dire cautionner un gouvernement coupable de crimes massifs, perverti comme peu, et qui s'est tellement cru hors d'atteinte que ses dirigeants ont préféré la politique et lepouvoirà la défense et la survie de la communauté. D'un autre côté, les demandes des citadins et des pèlerins, pour justifiées qu'elles soient, ne peuvent aboutir, faute de quoi la communauté déstabilisée, ne sera plus à même de se défendre contre la vermine. (...)